Burkina Faso : Rabiatou Simporé sacrée meilleure femme journaliste 2020
La 10ème édition du prix de la meilleure journaliste du Burkina organisé par le centre national de presse Norbert Zongo a refermé ses portes ce mardi 20 octobre 2020 à Ouagadougou. Cette édition a sacré trois femmes évoluant dans le journalisme au Burkina Faso.
Soutenir les femmes dans le milieu de la presse. Telle est la mission que s’est donnée ce prix de la meilleure journaliste. C’est un jury fort de cinq personnes présidé par Danielle Bougairé qui a eu eb sa charge de départager les 25 œuvres proposées par les 13 candidates de cette édition du prix de la meilleure journaliste en presse écrite, télévision et radio.
Mariam Ouédraogo des Editions Sidwaya a reçu un prix spécial composé de 250 000 F CFA plus une attestation de participation. Dans la catégorie télévision, Maimouna Traoré de la télévision nationale s’en sort avec la somme de 500 000 F CFA plus une attestation de participation.
Elle gagne le prix avec son reportage « Gestion des ordures ménagères : les odeurs de Ouagadougou, la belle ». Le prix en catégorie presse écrite revient à Rabiatou Simporé des Editions Sidwaya pour son reportage « Boissons locales : du poison dans le zoom kom et bissap ».
Rabiatou Simporé s’est intéressée à la fabrication de boissons locales
Rabiatou Simporé rafle également le prix de la meilleure journaliste pour cette 10ème édition et totalise la somme de 1 500 000 F CFA plus une attestation de participation, en plus du trophée.
La lauréate de cette 10ème édition a affirmé qu’elle a eu vent que les femmes utilisaient des produits chimiques pour remplacer le sucre. Ce produit chimique étant nuisible pour la santé, elle s’est lancée dans une enquête afin d’analyser les produits et sensibiliser les unes et les autres.
« C’est l’histoire des produits chimiques dans les sachets de 10 grammes que les femmes utilisent dans la fabrication de leur boisson locale.
On en retrouve un peu partout, et les femmes utilisent ces produits pour substituer le sucre naturel », a-t-elle expliqué.
Pour la lauréate en catégorie télé, Maimouna Traoré, ce prix est une invite à travailler davantage.
Elle a indiqué que son reportage a porté sur la salubrité de la ville de Ouagadougou. Avec 600 000 tonnes d’ordures ménagères produites par la ville par an, elle a voulu apporter sa pierre pour la propreté de la ville de Ouagadougou.
Les recommandations pour les prochaines éditions
Quant au président du comité de pilotage du centre national de presse Norbert Zongo, Guézouma Sanogo, il s’est réjoui de la tenue de cette 10ème édition du prix. « Nous voulons que les lauréates soient les ambassadrices de ce prix dans leurs différents organes de presse », a-t-il lancé.
Au compte des recommandations, le jury par la voix de Danielle Bougairé a suggéré au Centre national de presse Norbert Zongo d’ajouter une nouvelle corde à son arc afin que toutes les catégories soient prises en compte. « Le jury recommande de relire le règlement du prix pour y ajouter une quatrième catégorie presse en ligne distincte des trois autres catégories traditionnelles à savoir la presse écrite, la radio et la télévision pour mieux prendre en compte les spécificités du web journalisme », a-t-elle dit.
Rendez-vous a été pris pour la 11ème édition avec plus d’innovation et une invite aux femmes journalistes à postuler d’avantage afin de mieux rayonner dans le milieu journalistique.
Corine GUISSOU (stagiaire)
Burkina24
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