Emploi des jeunes au Burkina Faso : Les responsables de « Job Booster » satisfaits des acquis engrangés
Des responsables d’ONG et associations en charge de l’initiative « Job Booster », dont le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG), ont décliné, ce lundi 26 octobre 2020 à Ouagadougou, la contribution de ladite initiative au défi de l’emploi des jeunes au Burkina Faso.
« Job Booster » est une initiative de quatre organisations non gouvernementales que sont Christian Relief and Development Organization (CREDO), l’Association évangélique d’appui au développement (AEAD), le secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) et Woord en Daad aux Pays-Bas soutenue l’Agence norvégienne de développement (Norad).
« L’objectif global de Job Booster qui s’étend de 2018 à 2022 au Burkina Faso est de réduire la pauvreté à travers l’amélioration de l’accès à l’emploi ou l’auto-emploi d’au moins 15.000 jeunes qualifiés durant quatre ans à travers trois résultats significatifs », a expliqué le Coordonnateur du SPONG, Sylvestre Tiemtoré.
Faciliter l’accès des jeunes de 15 à 35 ans aux emplois décents
Ces résultats, à l’écouter, consistent à un dialogue efficace avec les acteurs étatiques et un meilleur suivi des politiques publiques par les acteurs de la société civile et les représentants des entreprises qui sont renforcées ; l’amélioration de la qualité et la pertinence de l’offre de formation de 41 centres de formation professionnelle dans trois régions (Hauts-Bassins, Boucle du Mouhoun et Nord) ; l’accès à une formation professionnelle de qualité à 20.833 jeunes vulnérables des milieux urbains et ruraux en vue d’obtenir un revenu durable.
L’accent est mis sur l’adéquation de la formation professionnelle et le marché du travail afin de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes formés. Les jeunes demandeurs d’emploi et défavorisés pourraient s’auto-employer ou bénéficieront des partenariats signés avec les entreprises et les faîtières des organisations professionnelles. « L’initiative Job Booster est intervenue pour faciliter l’accès des jeunes de 15 à 35 ans aux emplois décents, soit par l’insertion professionnelle ou l’auto-emploi », a dit Sylvestre Tiemtoré.
Les obstacles actuels à l’emploi des jeunes, selon une étude réalisée par les experts de Job Booster, se situent au niveau politique, institutionnel et juridique ; au niveau de l’environnement économique et financier ; au niveau de l’environnement de la formation ; et au niveau de l’environnement culturel. Malgré les obstacles, Job Booster est parvenue à atteindre des objectifs jugés satisfaisants.
« Le problème de l’emploi des jeunes au Burkina Faso n’est pas insurmontable »
« 41 centres de formation ont été accompagnés en évaluation de la qualité du système de gestion assortie de plans de renforcement de capacités ; 15.527 jeunes ont été formés dont 9.650 emplois créés, 11.219 jeunes formés en employabilité et 13.508 jeunes formés en business and entrepreneurial skills training », a précisé Barthélémy Kaboret, coordonnateur de l’initiative Job Booster. Par ailleurs, au cours de la conférence de presse de ce 26 octobre 2020, des recommandations ont été formulées afin de booster l’emploi des jeunes au Burkina Faso.
Il s’agit, selon Barthélémy Kaboret, entre autres de rendre accessibles les informations sur les opportunités de créations d’emplois et d’insertion professionnelle aux jeunes ; assurer la continuité des politiques et stratégies de promotion d’emploi suite aux changements institutionnels ; former davantage de spécialistes pour adresser les questions d’emplois au niveau local ; éliminer au maximum les barrières à l’accès des jeunes aux financements ; réorienter le système éducatif vers l’enseignement et la formation techniques et professionnels ; promouvoir davantage les produits locaux.
« Le problème de l’emploi des jeunes au Burkina Faso n’est pas insurmontable ; pour preuve, avec quelques moyens et quelques années, Job Booster montre que c’est possible d’accompagner les jeunes à créer de l’emploi ou à s’insérer sur le plan professionnel », s’est réjoui le coordonnateur de l’initiative Job Booster.
L’initiative Job Booster coûte 5 milliards de FCFA et est financé à 70% par la coopération norvégienne de développement (NORAD) et 30% par Woord en Daad.
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