Burkina Faso : L’état civil au cœur d’une rencontre tripartite
Le programme « BRAVO ! » au Burkina a organisé une rencontre tripartite sur les questions d’état civil ce mardi 27 octobre 2020 à Ouagadougou. Cette rencontre a concerné le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le Ministère de la Santé, ainsi que le Ministère de la Justice. Elle se tient du 27 au 28 octobre 2020.
Le programme « BRAVO ! » a initié une rencontre tripartite sur l’état civil ce mardi à Ouagadougou. Cette session fait suite à une série de rencontres sectorielles afin de partager les bonnes pratiques en matière de modernisation de l’état civil, mais aussi de faire face à certaines difficultés rencontrées sur le terrain. « Nous nous sommes rendus compte que les différents acteurs avaient des difficultés et que ces difficultés ne pouvaient être résolues qu’à la suite d’un échange. Nous avons alors souhaité savoir ce que chaque acteur avait comme difficulté », a expliqué Colette Guiebré. responsable du programme « BRAVO ! » au Burkina Faso.
« Le programme BRAVO ! vise à promouvoir l’enregistrement de toutes les personnes, en particulier les enfants à la naissance ou au cours de leurs premiers moments de vie. Il soutient les enfants qui aspirent à renforcer les systèmes d’état civil pour garantir l’enregistrement gratuit et universel des naissances », a-t-elle rappelé. Avant de préciser qu’il est bon que les acteurs puissent être dans le même cadre et échanger à bâtons rompus sur les difficultés et envisager comment organiser la collaboration qui permettra de booster l’enregistrement des faits d’état civil et notamment, l’enregistrement des enfants dès la naissance.
Cadre idéal
La rencontre générale réunit plusieurs entités des ministères de l’Administration Territoriale, de la Santé et de la Justice. Le secrétaire général du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Pierre Bicaba, justifie cela par le fait que la prise en charge de la question de l’état civil est transversale. Elle concerne plusieurs départements ministériels dont la justice, la santé et l’administration du territoire. « Pour faire donc avancer notre système d’état civil, il a fallu tenir des rencontres sectorielles au sein de chaque ministère », a-t-il indiqué.
L’opportunité et l’utilité de la tenue de la réunion tripartite du 27 octobre 2020 ne sont pas à démontrer, selon lui. A l’écouter, il s’agit d’un « cadre idéal qui nous permet de nous réunir afin d’identifier ensemble les contraintes et voir également quelles perspectives adopter pour moderniser davantage notre état civil, faire en sorte que tous les enfants qui naissent au Burkina soient enregistrés à l’état civil dans les délais légaux ».
Parlant toujours de perspectives, Colette Guuebré a, elle, a souligné que cette série de rencontres est la première du genre. Elle souhaite avec l’ensemble des acteurs faire en sorte qu’elles puissent se perpétuer sur les 4 régions où le programme intervient à savoir le Centre, le Centre-sud, le Centre-Ouest et Plateau central.
En attendant, après une année d’intervention, le bilan tiré par Colette Guiebré des différentes actions sur le terrain, notamment la création de centres secondaires dans les centres de santé, est jugé positif.
Latifatou PAFADNAM
Burkina24
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