Burkina : SOS/JD plaide pour une prise en compte des jeunes dans le plaidoyer de la PF
L’ONG SOS Jeunesse et Défis a initié une session de formation à l’endroit des jeunes pour leur permettre de mener des actions auprès du Ministère de la santé en matière de Planification Familiale(PF), ce lundi 23 novembre 2020. Cette implication des jeunes se fera à travers le nouveau plan d’accélération de la planification familiale.
L’ONG SOS défis veut impliquer les jeunes dans les questions de plaidoyer en matière de Planification Familiale(PF). Pour cause, le plan d’accélération de la planification familiale 2017-2020, (Ndlr, un plan qui sert de guide pour la planification du travail et la conception de stratégies pour une meilleure intégration des besoins non couverts en planification familiale), a montré une faible implication des jeunes aux différents processus sur la PF.
Les acteurs de la PF ont reconnu que la participation effective des jeunes dans les politiques et programmes et toutes les actions, reste capitale pour des avancées significatives en matière de PF. Pour eux, les jeunes ont besoin de comprendre et de pouvoir plaider pour donner leurs propres besoins en matière de santé sexuelle et de la reproduction afin que les politiques puissent les prendre en compte dans les documents.
Ce sont une trentaine de participants venus des quatre coins du Burkina, qui ont pris part à cet atelier qui se déroule du 23 au 25 novembre 2020 à Ouagadougou. Ils seront ainsi pris en compte dans le nouveau plan d’accélération de la planification familiale qui devrait être effectif courant 2021 pour cinq autres années. Leurs compétences seront renforcées sur l’approche et les étapes de l’AFP SMART. Célestin Compaoré, de l’ONG Pathfinder International, explique que c’est « une approche participative où on développe ensemble les arguments. C’est un processus très participatif ».
Dr Ida Kagoné, directrice pays de Helf Policy Plus (HP+) a également montré l’importance de l’implication des jeunes dans le nouveau plan d’accélération à l’ouverture de l’atelier. « Tout ce qui est fait pour nous, (Ndlr les jeunes) mais sans nous, c’est contre nous. Ce plan est un référentiel national pour toutes les questions de PF et de santé de la reproduction. Et c’est dans ce nouveau plan que nous aimerions voir les jeunes beaucoup plus actifs », a-t-elle souligné.
Irmine KINDA
Burkina24
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