Modernisation de l’état civil au Burkina Faso: La solution intégrée iCivil présentée dans le Yatenga
Gourcy, Chef-lieu de la province du Zondoma a abrité, le lundi 14 décembre 2020, un atelier de présentation de la solution technologique intégrée iCivil aux acteurs de l’état civil et de la santé du Yatenga. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Haut-commissaire du Zondoma, Ouo Abibata Bamouni/Traoré, en présence de Maxime Bouda, directeur général de la modernisation de l’état civil.
L’état civil est la base de l’enracinement d’une démocratie véritable et d’une bonne planification de tout projet de développement. Au Burkina Faso, en dépit de l’élaboration d’une stratégie nationale de l’état civil depuis 2012, l’enregistrement des faits d’état civil et la production des statistiques de vie connaissent toujours des difficultés.
Selon, une étude préliminaire sur l’apatridie réalisée en 2018 dans cinq régions du pays, 10,30% des populations enquêtées ne disposent pas d’actes de naissance et de ce fait, courent un risque d’apatridie, a indiqué le Haut-commissaire du Zondoma, Ouo Abibata Bamouni/Traoré.
Ce taux, selon elle, est plus élevé dans les régions frontalières du fait de la mobilité des populations et de leur « ignorance » de l’importance des documents d’identification. « Cette situation est devenue plus préoccupante dans les régions en proie à l’insécurité où les registres de l’état civil ont été détruits ; rendant impossible la délivrance des actes de l’état civil », a expliqué le Haut-commissaire du Zondoma.
Bientôt le déploiement dans le Yatenga
A écouter le directeur général de la modernisation de l’état civil, Maxime Bouda, c’est pour trouver des solutions à ces problématiques que le ministère en charge de l’Administration territoriale a procédé en 2019 à un audit de l’informatisation du système de l’état civil burkinabè. De son avis, cet audit a abouti au choix d’une solution technologique innovante d’enregistrement des faits d’état civil et la production des statistiques de vie dénommée « iCivil ».
Cette solution est déjà déployée dans 15 communes et 87 formations sanitaires de 7 régions du Burkina Faso. La première commune de la région du Nord à être bientôt connectée au registre numérique national est celle de Oula dans le Yatenga.
La vulgarisation de cette nouvelle technologie va coûter à l’Etat plus de 2 milliards de FCFA. Cette solution technologique intégrée est d’une grande importance permettant l’enregistrement systématique des naissances à 100%, de manière sécurisée tout en fiabilisant les documents d’état civil.
(Sources : Ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation)
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