Pourvu que le virus du 3e mandat épargne le Burkina Faso !

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Requiem pour 2020 ! Une année éprouvante, s’il en est. Crise sécuritaire, tension sociale et pour  ne rien arranger, le coronavirus. Sans compter ces nombreuses personnes chères qui ont quitté ce monde. Ce n’est pas avec beaucoup de regret que la plupart des Burkinabè regardent ces 12 mois s’en aller avec leur baluchon. Bonjour donc 2021 ! On espère que tu nous réserves moins de surprises désagréables ! La rédaction de Burkina24 formule dans les lignes qui suivent, ses quatre vœux pour les années à venir. 

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De coutume, les vœux de nouvel an embrassent les 365 jours à venir. Mais nous irons plus loin. Nos souhaits s’étaleront jusqu’en 2025.

Plus de sécurité

Coincée entre les orteils du Burkina Faso, l’épine du terrorisme  force le pays à marcher à cloche-pied. Grâce à l’engagement des forces armées et au patriotisme des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), le chapelet des pleurs et des horreurs s’est quelque peu  raccourci. Honneur à eux !

Mais le mal est toujours omniprésent et le million de déplacés est une détestable plaie au milieu du visage du « Pays des Hommes intègres ».  Il faut y ajouter les tensions entre communautés qu’il faut résorber et souhaiter qu’elles ne se reproduisent plus.  Notre  premier vœu, que d’ici 2025, la cicatrisation de toutes ces blessures soit en bonne voie, voire  complète.

Réconcilions-nous donc !

Le second vœu est que le bon sens et l’intérêt suprême de la nation visitent les Hommes politiques. C’est généralement par eux que naissent les problèmes. La réconciliation nationale est un grand chantier. Et à écouter tout le monde pendant la campagne électorale de novembre 2020, tout le monde veut y aller. Alors, qu’on y aille. Sans vains mots et avec les précautions qui vont avec. La vérité dans toute sa nudité, la Justice dans toute sa rigueur et enfin le pardon dans toute sa sincérité. Sans hypocrisie. Sans fausses feintes. Sans calculs retors.

Cinquième république sans troisième mandat

Le troisième vœu se niche dans la volonté d’aller à une cinquième république. Le diable aussi s’y cache. Il porte les cornes d’une éventuelle envie d’un troisième mandat qui pourrait venir à hanter l’actuel locataire du palais de Kossyam. Roch Marc Christian Kaboré a certes promis de ne pas jouer à cache-cache avec la Constitution.

Après avoir toutefois vu ce que vaut la parole d’un Homme politique sous nos chaudes tropiques, on s’amuse à ne plus écarter toutes les éventualités possibles. Que le Président du Faso daigne jeter un œil sur les ruines sises Avenue de l’indépendance, regarder les défis qui pendent aux épaules du Burkina Faso comme de gros boulets et  éviter de faire perdre encore du temps à palabrer sur un retardant débat d’un troisième mandat.  Monsieur le Président, épargnez-nous ça !

Santé, santé et toujours santé !

Le quatrième vœu chante la santé pour l’ensemble des Burkinabè. Que les toussotements du coronavirus cessent le plus rapidement possible et que d’autres calamités du même acabit ne s’avisent pas de naître.

Sur ce, et en attendant 2025, bonne et heureuse année 2021 !

La Rédaction

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