Burkina Faso : Des acteurs intervenant dans la sauvegarde du patrimoine immatériel renforcent leur capacité

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L’atelier de cadrage du projet de renforcement des capacités des acteurs intervenant dans la sauvegarde du patrimoine culturel s’est tenu, le jeudi 18 février 2021 à Ouagadougou. Le projet a pour but d’avoir un même niveau de concept du patrimoine culturel et de l’adapter aux exigences du monde moderne.

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La mise en œuvre du projet de renforcement des capacités des acteurs intervenant dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Burkina Faso a été lancée le 18 février 2021. Après l’inscription des ruines de Loropéni en 2009, des cites de la métallurgie du fer en 2019 et du parc W en 2017 comme patrimoine mondial de l’UNESCO,  le  Burkina Faso est de plus en plus cité au sein de la communauté internationale comme un des meilleurs exemples africains, en matière de protection et de valorisation du patrimoine culturel, en dépit du contexte socio-économique contraignant.

Le  projet est financé par l’Assistance Internationale du Fonds Patrimoine Culturel Immatériel et le Ministère de la Culture des Arts et du Tourisme dans l’optique de perpétuer et de  préserver le savoir-faire burkinabè. D’un coût global de 241 210 180 de F CFA, l’Etat Burkinabè contribue à hauteur de  47 325 115 de F CFA. Ce projet a une durée de 24 mois avec une portée nationale.

Il sera élaboré en deux phases dont la première est  une évaluation sur 110 participants dans quatre modules. 10 participants seront retenus comme facilitateurs pour la seconde phase qui sera de former 220 acteurs locaux, capables de prendre en charge la sauvegarde du patrimoine, au niveau national.

 Pour la Ministre de  la Culture, des Arts et du Tourisme Élise    Foniyama Elise Thiombiano, ce projet s’inscrit en droite ligne avec l’un des engagements du Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Il s’agit de « recenser et accompagner les détenteurs d’importance du patrimoine culturel pour assurer la transmission de leur savoirs et savoir-faire aux générations futures ».

Konomba Traoré, maître dozo a affirmé leur devoir de sauvegarder la culture

Konomba Traoré, maître dozo, a affirmé qu’on ne peut pas valoriser notre culture avec des éléments extérieurs à cette culture. D’où son appel à la jeunesse afin d’assurer une relève. « Nous avons un devoir impérieux de garder notre culture. La préserver et de la sauvegarder des phénomènes de dépravation du monde occidental», a-t-il édicté.

La ministre a estimé que ce projet permettra aux différents acteurs de discuter et de se donner un chronogramme pour permettre la  mise en œuvre de ce projet de renforcement des capacités.

Joël THIOMBIANO (stagiaire)

Burkina 24

 

 

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