Koloko : Le Centre médical inauguré
Le Ministre de la santé Charlemagne Ouédraogo a procédé à l’inauguration du Centre médical de Koloko le dimanche 28 mars 2021. Construite depuis 2016, cette structure sanitaire dispose désormais des ressources nécessaires pour offrir des soins de qualité à la population.
Le Centre médical de Koloko, ville frontalière du Burkina avec la république du Mali est désormais fonctionnel. Avec une équipe de 10 agents de santé, des infrastructures et du matériel nécessaires pour son bon fonctionnement. « Nous avons visité des infrastructures complètes avec des logements pour le personnel, un laboratoire, un dispensaire et un dépôt de médicaments », explique le Ministre de la santé Charlemagne Ouédraogo qui est revenu sur l’historique de cette formation sanitaire. En résumé, l’on retient qu’elle est restée fermée depuis sa construction en 2016 jusqu’à l’arrivée du personnel soignant en 2021.
Bonne collaboration
Avec la présence de la maladie à coronavirus au Burkina Faso, cette région sanitaire située dans une ville frontalière a été dotée d’un poste de surveillance épidémiologique. En collaboration avec les collectivités territoriales et des FDS, l’équipe de soins assure la prise en charge des patients. « Cette infrastructure fonctionne déjà avec l’appui des collectivités locales qui apportent leur soutien à l’équipe de soins. Nous avons également les Forces de l’ordre et de sécurité (FDS) qui accompagnent les agents de santé en les encadrant et en assurant leur sécurité ».
Selon le ministre, il ne reste plus que l’arrivée du médecin qui ne saura tarder. « Le personnel a commencé à occuper ces locaux et bientôt, le médecin va rejoindre les autres membres de l’équipe pour offrir des soins de santé aux populations de Koloko », promet-il.
Promouvoir la santé des populations
Déjà, le Ministre de la santé félicite « cette appropriation des missions de l’Etat » dans les structures décentralisées. Car, dans ce nouveau centre fonctionnel, tout est mis en œuvre pour assurer la politique sanitaire voulue par le président du Faso. Car ce centre qui dispose d’un plateau technique, notamment un échographe respecte l’accès à la politique de gratuité en faveur des femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. A cela s’ajoutent les dépistages des lésions pré-cancéreuses du col de l’utérus. « En sommes, nous avons déjà l’essentiel pour offrir des soins de santé selon nos standards. Ce qui manque, nous allons noter pour combler progressivement les insuffisances afin que la politique de gratuité voulue par le président du Faso soit opérationnelle au même niveau dans toutes les formations sanitaires du Burkina Faso », conclut-il.
Aminata SANOU
Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso
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