Burkina Faso : L’UNESCO appuie l’ISEPS
L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a organisé une cérémonie d’appui à l’Initiative Sougourounoma pour l’Education, la Paix et la Santé (ISEPS) ce vendredi 16 avril 2021. L’objectif de cette cérémonie est le renforcement des capacités et la promotion du dialogue communautaire. Ce projet a une durée de six mois.
Dans la prévention de l’extrémisme, l’organisation internationale UNESCO a décidé d’accompagner la jeunesse de Saaba à travers l’association Sougourounoma pour l’Education la Paix et la Santé (ISEPSE). Le projet est intitulé « la promotion du dialogue communautaire et renforcement des capacités de 120 femmes, jeunes, leaders coutumiers/religieux, responsables administratifs et personnes déplacées internes en prévention et gestion des conflits dans la zone du Liptako gourma au Burkina Faso ».
Le but de ce projet est principalement de créer des cadres de dialogue intra et intercommunautaires et de renforcer les capacités des jeunes, des femmes et des leaders locaux pour une culture de la paix par la prévention de l’extrémisme violent et la gestion non-violente des conflits communautaires au Burkina.
A hauteur de (22) vint deux milles dollars, l’accompagnement de l’UNESCO durera 6 mois. C’est un accompagnement qui permettra d’assurer la gestion non violente des conflits communautaires, selon Bazero Guy Herman, chargé des relations extérieures et de la communication/ commission nationale pour l’UNESCO.
« Sensibilisés sur le phénomène, les bénéficiaires pourront alors s’engager dans leurs communautés pour prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent et assurer la gestion non violente des conflits communautaires. Ainsi, ils deviendront à leur tour de véritables artisans de paix, gage d’une démocratie effective et d’un développement harmonieux de leur communauté et du Burkina Faso tout entier », a-t-il déclaré.
A entendre Parfait Kaboré, président du conseil communal de la jeunesse de Saaba, c’est une grande satisfaction pour la jeunesse. « Nous accueillons ce projet avec la plus grande satisfaction et surtout que ça va en faveur des jeunes prioritairement et que nous sommes les premiers acteurs de ces conflits », a-t-il souligné.
Sougourounoma Henri Kaboré, président de l’initiative Sougourounoma pour la paix, l’éducation et la santé a indiqué qu’ils se donneront pour la réussite de cette activité. Il a exhorté ses membres à suivre le processus pour bien se renforcer afin de mieux connaitre ce qu’est l’analyse des conflits et le rôle la jeunesse dans cette prévention.
Joël THIOMBIANO (stagiaire)
Burkina24
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