Devoir de redevabilité : Le Haut conseil du dialogue social fait le bilan de ses trois années d’exercice
L’instance supérieure en charge du dialogue social a réuni ce 19 avril 2021 les acteurs du gouvernement, des employeurs et des travailleurs pour sa première session ordinaire de l’année.
Placée sous le thème « Trois ans de dialogue tripartite : bilan et perspectives », la première session ordinaire du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) a pour objectif de capitaliser les acquis engrangés et d’envisager les perspectives pour le mandat futur. « Cette session sera une occasion pour les conseillers de faire un bilan critique de l’exécution du Plan d’Action triennale du HCDS dans l’optique de relever les acquis et les insuffisances », a expliqué le président du HCDS, Jean Marc Palm. Selon ses propos, la présente session va aussi aider à proposer des recommandations fortes.
Concrètement, la session ordinaire va permettre aux conseillers de se pencher sur l’examen et l’adoption des rapports des activités du HCDS. Cependant, le président du HCDS est revenu sur les difficultés qui ont émaillé les cinq ans du Haut conseil. « Étant donné que le HCDS venait de naître, sa mise en route a connu beaucoup de difficultés de plusieurs ordres. Ce qui au début du mandat a mis les conseillers dans des conditions de travail les moins confortables », a-t-il justifié.
Par ailleurs, il faut noter que le travail effectué par le HCDS est l’œuvre de trois commissions. En plus de l’implémentation de la culture du dialogue social, il faut noter que de nombreuses activités ont été menées. « Dans le cadre de l’implémentation du dialogue social, nous avons mis l’accent sur la formation et des conseillers et des partenaires sociaux. Nous avons également fait la médiation pour la résolution d’un ensemble de conflits dans le monde du travail », a indiqué Jean Marc Palm.
En termes de perspectives, le HCDS, selon les mots de son président, entend amener une accalmie dans le domaine du travail. « Je ne dis pas qu’il n’y aura pas de revendications. Mais que les revendications puissent se faire dans un climat apaisé afin qu’on ait des solutions et que les actions n’impactent pas négativement la société burkinabè», dit-il.
Sanata GANSAGNE (stagiaire)
Burkina24
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