Burkina Faso : Débat autour du plan stratégique de lutte contre le paludisme
Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a réuni le mardi 20 avril 2021, à Ouagadougou, les acteurs de la société civile et les hommes de médias pour discuter du plan stratégique national pour la lutte contre le paludisme.
Lutter contre le paludisme. C’est le sujet qui a réuni les acteurs de la société civile autour d’une table pour discuter de leur engagement dans cette lutte. Il faut rappeler que conformément aux engagements pris par l’Union Africaine et l’ambition du Burkina Faso est l’élimination du paludisme d’ici à 2030. Il s’avère indispensable pour les acteurs de la société civile de réaffirmer leur engagement et leur implication pour la réalisation de cette ambition traduite dans l’initiative « Zéro : Palu je m’engage !».
C’est dans cette lancée que le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), en partenariat avec Speak Up Africa, a organisé cet atelier d’appropriation du plan stratégique national de lutte contre le paludisme par des OSC dans le cadre des activités en prélude de la Journée Mondiale de lutte contre le paludisme, célébrer tous les 25 avril. L’atelier a connu la participation d’une quarantaine de structures dont les OSC et les services techniques du ministère de la santé..
Selon les organisateurs, l’objectif de cet atelier est de contribuer à une meilleure connaissance du Plan de Stratégie National (PSN) 2021-2025 de lutte contre le paludisme pour un accompagnement des OSC dans sa mise en œuvre. Selon le directeur de la protection de la santé de la population, Dr Seydou Ouattara, “les attentes à l’endroit des OSC, c’est de demander leur engagement et leur accompagnement à une mise en œuvre réussie de ce programme”.
Réduction de la létalité surtout chez les enfants de moins cinq ans
C’est fort de cela qu’il est plus que jamais important de les associer à cette lutte. Pour Carina N’Diaye, directrice des opérations stratégiques à Speak Up Africa, “l’apport des OSC dans la réussite du programme est crucial du fait de leur proximité dans les communautés et de leur approche multisectorielle aux maux de la santé dans un pays comme le Burkina Faso. Au niveau national, il est important d’avoir les OSC à tous les niveaux d’engagement et de dialogue quand il s’agit de la lutte contre le paludisme”, affirme-t-elle.
En ce qui concerne l’évolution du paludisme, les efforts sont faits pour atteindre l’objectif visé en 2030. Pour le directeur, “il y a beaucoup d’efforts qui sont faits et il faut reconnaître qu’il y a des résultats qui sont engrangés notamment en termes de réduction de la létalité, surtout chez les enfants de moins cinq (05) ans. Mais nous reconnaissons qu’il reste beaucoup à faire”.
L’organisation à but non lucratif Speak Up Africa basée à Dakar au Sénégal, en soutien à l’initiative « Zéro Palu : je m’engage ! » vient en appui aux autorités pour organiser ce genre d’atelier pour que les efforts de toutes les parties prenantes ent s’alignent sur les priorités stratégiques nationales dans la lutte contre le paludisme au Burkina Faso.
En rappel, en 2020, il y a eu plus de 11 millions de cas de paludisme « et malheureusement 3 966 décès enregistrés », selon les chiffres émanant du ministère de la santé.
Sanata GANSAGNE (Stagiaire)
Burkina24
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