Lutte contre la vie chère : La CCVC dénonce une « énième flambée des prix » des produits de grande consommation

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La Coalition  de Lutte Contre la Vie Chère, la Corruption, la Fraude, l’Impunité et pour les Libertés (CCVC) a dénoncé la flambée des prix des produits de grande consommation, ce mardi 27 avril 2021, à Ouagadougou. 

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Au cours des mois de février et mars 2021, la Coalition  de Lutte Contre la Vie Chère, la Corruption, la Fraude, l’Impunité et pour les Libertés (CCVC) a procédé à des relevées des prix des denrées dans la ville de Ouagadougou. Il est ressorti de ces investigations l’augmentation des prix des hydrocarbures et des produits de grande consommation.

Selon Dominique Yaméogo, le président de la coalition section Boulmiougou, le prix du sac de maïs de 100 kg est passé de 15.000F en 2020 à 19.000 F CFA en 2021. Le prix du yorouba de sorgho varie de 600 à 650 F CFA, le prix du bidon de 20L varie entre 14.500f à 15.500 FCFA. «Cette énième hausse des produits de grande consommation laisse voir le peu d’intérêt du pouvoir MPP face à la misère des populations. Même les boutiques témoins disparaissent aussi de jour en jour », a-t-il ajouté.

           « Les loyers sont fixés selon les humeurs et aucun contrôle… »

Pour lui, les prix des logements dans la ville de Ouagadougou ont connu une hausse significative par rapport aux années précédentes. Les entrée-coucher qui coûtaient 6000f en 2007 varient aujourd’hui entre 15.000F à 1.7500F, soit plus de 100% d’augmentation. « Les loyers sont fixés selon les humeurs et aucun contrôle n’est fait à ce niveau. La loi d’habitation privée non appliquée crée une situation favorable aux marchands de sommeil qui s’en frottent les mains du fait de la demande », a-t-il regretté.

Le CCVC a aussi déploré le fait que les surcoûts dus la facturation de l’ONEA et de la SONABEL viennent s’ajouter à la « cherté » de l’électricité et de l’eau que vivent les Burkinabè depuis un certain temps.

« Nous interpelons le gouvernement à revoir ces mêmes pratiques que nous avons autrefois combattu »

Sur  les prix des hydrocarbures, le président de la section Boulmiougou a déclaré qu’elle ne se justifie pas parce que « le prix à l’international est 238 F/L ». « En ce qui concerne celui du gaz, les 500F augmentés sont une valeur très importante pour le Burkinabè. Nous interpelons le gouvernement à revoir ces mêmes pratiques que nous avons même autrefois combattues », a-t-il clamé.

Ainsi les responsables de la CCVC ont présenté plusieurs doléances dont, entre autres, la réouverture des boutiques témoins, la fin de la politique « anti-sociale » du gouvernement, la revue des processus de fixation des prix des loyers. 

Abdoul Gani BARRY (stagiaire)

Burkina 24   

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