Burkina Faso : Reprise des activités sportives, culturelles et de loisir dans les établissements scolaires
A travers un décret signé par le ministre en charge de l’éducation, le Pr Stanislas Ouaro, l’interdiction d’organiser des activités a été levée. Ledit décret précise cependant les conditions dans lesquelles les activités sportives, culturelles et de loisirs doivent être menées.
Suspendues dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les activités sportives, culturelles et de loisirs peuvent reprendre mais sous une réglementation bien précise. « Vous pourrez autoriser l’organisation de ces activités dans les établissements qui auront fait leurs dernières évaluations », peut-on lire dans la note adressée aux Directeurs régionaux et provinciaux du ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN).
Selon l’arrêté du MENAPLN, cette décision intervient dans un contexte où « nous sommes pratiquement à la fin de l’année scolaire et certains établissements et écoles sont à la phase des dernières évaluations ».
Sur les conditions qui régissent cette reprise, il faut noter que selon les dispositions du ministère, les activités doivent se tenir dans le domaine scolaire à l’exception des sorties sur des sites touristiques ou culturels. Aussi, le programme des activités doit être déposé auprès de l’administration au plus tard le 15 décembre de chaque année.
« Les activités et comportements portant atteinte aux mœurs tels les boites de jours, les élections miss, la vente et la consommation de boissons alcoolisées, de tabac ou de stupéfiants et de produits dérivés, les bagarres, l’état d’ébriété, les jeux violents, les vols, les attouchements, le harcèlement et toute forme de violence basée sur le genre, la dégradation ou la destruction de biens, les agressions physiques, la séquestration, l’incitation au désordre, le port de tenues indécentes, la dissipation de fonds des journées culturelles et de loisirs sont formellement interdits »
Il est prévu également la mise en place d’une commission présidée par le chef de l’établissement. Ladite commission doit valider la tenue des activités sportives, culturelles et de loisirs dans le strict respect des bonnes mœurs et de l’éthique scolaire. Sept jours après la tenue des activités, les élèves ont le devoir de déposer un bilan financier et moral auprès de l’administration. Tout refus des élèves de se soumettre à ces dispositions conduira à une interdiction d’organiser les activités.
Une disposition importante à noter également est la possibilité pour le chef d’établissement de suspendre les activités si « les circonstances l’exigent ». Aussi, l’arrêté précise que le ministre en charge des enseignements post-primaires et secondaires a la possibilité de suspendre l’organisation des journées sur une partie ou l’ensemble du territoire.
Basile SAMA
Burkina 24
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