Burkina Faso : Les actions de promotion de la gestion hygiénique des menstrues en milieu scolaire passées en revue

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Le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN) et ses partenaires ont tenu un atelier, ce vendredi 18 juin 2021 à Ouagadougou. Cette rencontre avait pour objectif de valider le rapport sur l’état des lieux des actions de promotion des activités de la Gestion de l’Hygiène des Menstrues (GHM) en milieu scolaire.

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Le ministère en charge de l’éducation et ses partenaires se sont réunis en atelier ce vendredi 18 juin 2021 afin de discuter de la problématique sur l’hygiène en général et celle des menstrues en milieu scolaire, constituant un défi pour le système éducatif. Des partenaires tels que l’UNICEF, WaterAid, Plan international Burkina, CRS, Action contre la faim, ont pris part à cette rencontre.

« Au niveau de l’éducation, il est très important pour nous que la jeune fille participe à l’école. Et cette fille participant, fréquentant donc l’école en maintenant sa réussite, elle a besoin d’être dans les conditions psychologiques, morales et vraiment équilibrées. Alors quand nous parlons de la gestion des menstrues, vous savez que les périodes menstruelles sont assez difficiles pour certaines filles.

Compte tenu donc des risques de se retrouver tachées ou incommodées, certaines abandonnent leur scolarité. Donc, l’importance vraiment est de taille, parce qu’il faut que la fille puisse être à l’aise, qu’elle puisse vraiment évoluer librement et pouvoir réussir son éducation. C’est la raison pour laquelle nous mettons l’accent sur cette gestion hygiénique », a expliqué Yvette Dembélé, conseillère technique du ministère en charge de l’éducation (MENAPLN).

Bien gérer la période des menstrues à l’école…

Elle a souligné que, pour accompagner la scolarisation de la jeune fille et son maintien à l’école, la Direction de la Promotion de l’Education Inclusive, des Filles et du Genre a été mise en place. Et ce, avec l’appui notamment de l’UNICEF, pour développer des politiques et stratégies en faveur du maintien de la fille dans le système éducatif national à travers une recherche d’action.

« Ma structure cherche à améliorer les conditions d’étude des filles. Et nous avons constaté que s’il n’y a pas des conditions nécessaires pour que la fille puisse bien gérer la période des menstrues à l’école, il y en a qui s’absentent. Puisqu’elles savent qu’en venant à l’école, elle n’aura pas un coin pour se changer. Il n’y a pas d’eau, etc. D’autres aussi sont là mais en réalité, l’esprit n’est pas tranquille », a indiqué Rasmata Ouédraogo, directrice de la Promotion de l’Education Inclusive, des Filles et du Genre.

Il faut noter que le ministère burkinabè de l’éducation, au cours de ces cinq dernières années, a induit des actions de promotion de la Gestion hygiénique des menstrues (GHM) dans différents établissements. Les acteurs sont en train d’envisager un passage à l’échelle des activités de promotion de la GHM dans toutes les structures éducatives du pays.

Wendyam Kady Melica BELOUM (stagiaire)

Burkina 24

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