Académie de police : 10 élèves commissaires soumis à l’épreuve de la soutenance

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Le coup d’envoi pour les soutenances de fin de cycle des élèves commissaires de la cinquième promotion de l’Académie de police a été donné le mardi 22 juin 2021 à Pabré, par la secrétaire générale du ministère de la sécurité, Maimouna Thombiano. Pendant deux jours, les impétrants présenteront le fruit de leurs travaux qui portent, entre autres, sur le terrorisme, l’efficacité de la police nationale, les nuisances sonores et la corruption.

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C’est parti pour les soutenances des élèves commissaires de la 5e promotion de l’académie de police. Les élèves qui ont des documents d’au moins 55 pages devront présenter les membres du jury pour défendre leur travail. Cet exercice vient ainsi parachever leur parcours académique qui a duré deux ans. La promotion est composée de 60 élèves dont dix élèves commissaires.

Maimouna Thombiano, secrétaire générale du ministère de la sécurité

La secrétaire générale du ministère de la sécurité, Maimouna Thombiano a confié que leur secteur accorde une attention particulière à la formation des personnels de la police nationale. Pour elle, la formation est indispensable à l’application de la loi, à la protection des personnes et biens, au maintien de l’ordre public et à la défense des institutions de l’État.

Contribuer à l’avancement de la connaissance

« C’est dans ce sens que les deux écoles de police à savoir l’Académie de police et l’école nationale de police ont été érigées en établissement public de l’État afin de leur permettre de remplir efficacement leurs missions. À travers une feuille de route élaborée par le ministère à cet effet, nous mettrons tout en œuvre pour l’opérationnalisation de ces établissements« , a-t-elle soutenu.

Elle a fait comprendre que cette épreuve consiste à la défense individuelle des travaux et des recherches entrepris par les impétrants. Du point de rappel fait par Maimouna Thombiano, note que le mémoire de fin de cycle est une initiation à la recherche qui permet à l’apprenant d’expérimenter les techniques classiques de recherches afin de produire une œuvre de réflexion en respectant les exigences de la rigueur scientifique. Mais aussi une occasion pour celui-ci de contribuer à l’avancement de la connaissance et des compétences au sein de son institution.

Les impétrants avec les officiels

Aux impétrants, la secrétaire générale du ministère de la sécurité a rappelé que le but recherché dans cet exercice est de renforcer leurs capacités dans le diagnostic des problèmes que rencontre « l’institution policière ». « Et de vous amener à vous inscrire dans la dynamique permanente d’une méthodologie rigoureuse d’analyse en vue de proposer des solutions crédibles dans les situations professionnelles à venir« , leur a-t-elle dit.

Ainsi, elle les a conviés  à adopter la démarche scientifique afin de leur permettre de poser de bonnes problématiques, de faire des analyses objectives et de prendre les décisions rationnelles pour le succès de leur parcours professionnel.

Le couronnement d’un long processus

D’après le directeur général de l’Académie de police, Edmond Tapsoba, la période des soutenances est un moment important de la formation des candidats. « En effet, les soutenances symbolisent pour eux, le couronnement d’un long processus émaillé certes, de difficultés de tous ordres mais un processus ayant conduit à l’élaboration d’un travail de recherche« , a-t-il enchaîné.

Edmond Tapsoba, directeur général de l’Académie de police

Sur les thématiques choisies par ces derniers, Edmond Tapsoba a souligné que tous les sujets sont des formes de recherches appliquées qui visent à diagnostiquer les éventuels dysfonctionnements dans les administrations ou dans l’exécution des missions afin de proposer des solutions.

Il a affirmé que les différents travaux seront utiles pour le ministère de la sécurité et la police nationale. « Ces importants travaux de conception rentrent en droite ligne des missions assignées aux corps des commissaires de police« , a-t-il précisé.

Un sujet d’actualité

Le travail de Siébou Kambiré a porté sur la performance de la police nationale dans la prestation des services publics de sécurité de 2017 à 2020.

Paul Sondo, président du jury

Paul Sondo, président du jury et ancien contrôleur général de la police à la retraite, a salué la pertinence du thème abordé par le candidat. « L’impétrant a osé, il a quand même touché véritablement du doigt l’essentiel à mon avis. Parce que parler de la performance des prestations de la police nationale en termes de sécurité, c’est un sujet d’actualité et je crois qu’aujourd’hui, les policiers croissent en nombre. Il est tout à fait normal que l’on pense déjà aux critères et à la programmation pour leur doter un bon tableau de bord qui permet à tous les maillots de la chaîne de savoir exactement ce qu’il faut faire« , a-t-il poursuivi.

Pour le lauréat, Siébou Kambiré, le choix de son thème est parti d’un constat fait depuis qu’il rallié la police. « Nous avons été marqués par certains actes et certaines pratiques au sein de l’institution par nos agents ayant servi dans les unités d’intervention« , a-t-il affirmé.

Il estime que la police peut mieux servir la population par rapport à certaines choses qui se produisent sur le terrain.

Willy SAGBE
Burkina 24

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