Sommet mondial sur les systèmes alimentaires : Le Burkina Faso se prépare
Les troisièmes concertations sur les systèmes alimentaires, en prélude à la participation du Burkina Faso au sommet des assemblées générales des Nations Unies, se sont ouvertes ce jeudi 22 juillet 2021 à Ouagadougou. Ces concertations permettront à terme, de définir la « Voie nationale » vers des systèmes alimentaires durables, conformément à l’Agenda 2030 des Nations Unies.
Le sommet mondial sur les Systèmes alimentaires est prévu se tenir en septembre 2021 à New York. Et les Etats membres sont invités à engager les concertations nationales à l’effet de dégager les « Voies nationales » vers des systèmes alimentaires durables, conformément à l’Agenda 2030 des Nations Unies. A cet effet, le Burkina Faso s’est engagé dans des concertations dont celle en date marquant la troisième du genre.
La première concertation, qui a porté sur la thématique des politiques et stratégies nationales en lien avec les systèmes alimentaires, le 28 juin 2021, a permis de dégager des orientations politiques, des stratégiques pour une production durable et une consommation d’aliments diversifiés, sains et nutritifs, accessibles à toutes les couches de la population au Burkina Faso.
D’ores et déjà, le coordinateur des concertations, Alassane Guiré, a affirmé que ces dispositions ont permis d’avoir des résultats pertinents à même de permettre d’envisager avec sérénité la loi nationale vers des systèmes alimentaires durables.
Il s’agira au cours de cette 3e concertation, de prendre les différents avis, d’inviter les différentes parties prenantes à prendre des engagements à même d’alimenter la « voie nationale » qui définit l’orientation future et l’action accélérée en faveur des systèmes alimentaires durables pour le pays. Laquelle loi sera portée par le Président du Faso lors du sommet sur les systèmes alimentaires, en marge de la 76ème Assemblée générale des Nations Unies.
« Il s’agira de convenir ensemble, au regard des insuffisances, en terme législatif, en terme de politique et de dynamique de production et de transformation, de stockage, de fortification et d’organisation et de mode d’élimination des déchets de prendre des engagements », a-t-il dit.
Il a dit espérer que de là, se dégageront des pistes d’actions qui vont engager l’ensemble des peuples burkinabè en terme de changement de comportement.
« Il pourrait par exemple être engagé de constitutionnaliser le droit à l’alimentation. Il va s’en dire que le gouvernement et chaque individu devra s’engager à respecter les dispositions spécifiques pour que nous soyons à l’abri de la famine, des maladies issues de nos modes de production et de consommation », a-t-il expliqué.
Pour ce faire, le secrétaire général, Augustin Kaboré, représentant le ministre de l’environnement, a exhorté les participants à poursuivre dans la dynamique pour une participation réussie du pays au pré-sommet prévu se tenir du 26 au 28 juillet 2021 à Rome en Italie afin que le Burkina Faso soit au rendez-vous du sommet mondial.
C’est le lieu pour lui de renouveler sa gratitude aux partenaires au développement, notamment le Système des Nations Unies avec ses agences et l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) pour l’appui technique et financier du processus de préparation.
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