Gestion intégrée des ressources en eau au Burkina Faso : Le CNEau réunit ses conseillers dans la «cité du cavalier rouge»
Le conseil National de l’Eau (CNEau) tient sa 38è session ordinaire les 28 et 29 juillet 2021 à Koudougou. Deux documents de planification et un décret de règlementation en matière de gestion d’eau sont sur la table de discussion dans le cadre de l’amélioration et de l’assainissement des cadres de vie des populations.
Trois documents importants seront examinés lors de la 38è session ordinaire du Conseil national de l’eau. Il s’agit de l’examen et la validation du Plan d’Actions 2021-2025 du programme National pour la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), l’examen et la validation du Plan d’action 2021-2025 du programme de pilotage et de soutien et la présentation du projet du décret portant règlementation autonome des eaux usées et excrétas aux conseillers du CNEau.
Pour Nonguierma André Patindé, président du Conseil National de l’Eau (CNEau), ce sont des documents qui doivent définir des activités devant être mises en œuvre sur cinq ans. Il a souligné qu’il est donc judicieux de soumettre ces différents documents à l’appréciation des conseillers avant leurs adoptions par les instances supérieures du pays. « Puisque le CNEau est une instance consultative pour que la mise en œuvre de ces documents se passe de manière efficace et appropriée », a-t-il justifié.
A l’écouter, le troisième document mérite une attention particulière. Selon ses propos, c’est un document qui est un projet d’arrêté visant à règlementer la question d’assainissement des eaux usées et excrétas autonomes.
La gestion des eaux usées et excrétas est un « problème délicat au Burkina Faso qui nécessite une règlementation conséquente », dit-il. Et pour faciliter la mise en œuvre de l’ensemble de ces documents, la quatre-vingtaine de conseillers issus des couches socio-administratives diverses, de la société civile et des structures techniques de l’Etat donneront leurs avis et leurs contributions, selon le président du CNEau.
« Nos ressources en eau font l’objet de forte pression »
Nonguierma André Patindé a ajouté que cet arrêté est de portée nationale, à durée indéfinie et le conseil a le devoir de s’assurer que les dispositions qui seront prises pourront permettre la gestion efficiente des eaux usées et excrétas sur toute l’étendue du territoire national.
D’ailleurs M. Nonguierma trouve nécessaire de définir les infrastructures à réaliser afin d’éviter les déversements des eaux usées et vidanges dans la rue et permettre une amélioration et l’assainissement des cadres de vie des populations.
La gouverneure de la région du Centre-ouest, Irène Coulibaly, représentant le Ministre de l’Eau, a procédé à l’ouverture officielle de la session. Pour elle, le Burkina Faso est confronté à un problème de gestion d’eau.
« Nos ressources en eau font l’objet de forte pression. Notamment pour ceux qui exercent dans l’agriculture, l’élevage. Il a été constaté des mauvaises pratiques qui se mènent concernant la gestion de l’eau », a-t-elle estimé.
Irène Coulibaly a également souligné l’importance de la tenue de la 38e session du Conseil National de l’Eau, tout en exhortant les conseillers à plus de minutie dans l’examen des dossiers. « Mon souhait est que les documents qui seront soumis à cette 38e assemblée puissent être examinés avec minutie car les résultats sont beaucoup attendus pour une bonne gestion des eaux usées et excrétas au Burkina Faso », a-t-elle formulé.
Akim KY
Burkina 24
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