Burkina Faso : Top départ pour les assises nationales sur la fiscalité

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Le Premier ministre, Christophe Dabiré a procédé le jeudi 29 juillet 2021 à l’ouverture des travaux des assises nationales sur la fiscalité qui se tiennent autour du thème « Quelle politique pour l’instauration d’une fiscalité de développement au Burkina Faso ? ». 

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Plusieurs maux rongent le système fiscal et privent de rentabiliser ses recettes. La faible gouvernance caractérisée par l’absence d’une bonne politique fiscale, l’inadaptation de l’imposition des entreprises modernes des secteurs de l’agriculture et de l’élevage, mais aussi la sous imposition et la défiscalisation respective de l’économie informelle et du secteur agricole sont, entre autres, les insuffisances auxquelles fait face le système fiscal au Burkina Faso.

Dr Kouka Édouard Tapsoba, coordonnateur du conseil présidentiel pour l’investissement, a notifié que la complexité et les insuffisances du système fiscal ont conduit au développement de l’incivisme fiscal ainsi qu’au renforcement de la fraude, de l’évasion et l’apparition d’une hostilité de plus en plus ouverte des citoyens face à l’impôt.

« C’est donc dans ce contexte qu’est apparue la nécessité d’engager une réflexion d’ensemble sur le système fiscal burkinabè, à l’effet de lever les contraintes et corriger les insuffisances, de prendre en compte la réalité de l’environnement des entreprises, de recueillir les contributions et les suggestions des parties prenantes des secteurs public et surtout privé en vue de mettre en œuvre une réforme structurelle du système fiscal burkinabè« , a-t-il confié.

Pour sa part, le Premier ministre, Christophe Dabiré, a fait savoir que l’impératif au Burkina Faso aujourd’hui, dans un contexte international dominé par la tendance à la baisse de l’aide publique au développement et la rareté des ressources entraînée par la pandémie de Covid-19 est de repenser la stratégie de mobilisation des ressources destinées à financer le développement.

« À ce titre, quelques faits nous interpellent à renforcer nos actions dans cette matière. Je voudrais citer le taux de pression fiscale au Burkina Faso qui est toujours en deçà de nos attentes. Je voudrais également relever le taux de mobilisation de ressources antérieures dans le cadre du financement du PNDES qui est ressorti à 77% et inférieur à celui de la mobilisation des ressources extérieures 90 % « , a-t-il fait remarquer.

Pour relever les défis, ces assises nationales sur la fiscalité, premières du genre, se veulent une occasion pour les acteurs de mener un débat national ouvert et sans complexe autour de la question pour donner au Burkina Faso un système fiscal efficace et rentable.

Au sortir de ces assises, les recommandations formulées serviront à rationaliser les exonérations fiscales et à jeter les bases pour une modernisation de l’administration fiscale au Burkina Faso.

Willy SAGBE
Burkina 24

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