Semaine mondiale de l’Allaitement au Burkina : L’inclusion de tous les acteurs au cœur de l’édition 2021

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Ziniaré, la cité de « Naaba Oubri », a accueilli le lancement officiel de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel exclusif, ce lundi 2 août 2021. Cette édition placée sous le thème « Protéger l’allaitement : une responsabilité partagée » a été un tremplin de promotion, de soutien et d’encouragement de l’allaitement maternel exclusif au Burkina Faso. 

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A l’instar des autres pays, le Burkina Faso a officiellement donné le top départ de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMAM) dans la commune de Ziniaré.

« 4/10ème des enfants ne sont pas allaités convenablement c’est a dire jusqu’aux 6 mois sans d’autres aliments »

Le thème retenu pour cette édition a été  « Protéger l’allaitement : une responsabilité partagée ». Selon le ministre en charge de la santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo, le choix de ce thème est une manière d’interpeller les autorités et tous les acteurs sociaux sur les actions de sensibilisation autour de l’allaitement maternel.

Ce cadre, a-t-il dit, est un moyen de promotion et de plaidoyer sur la question de l’allaitement. « Toutes les couches sociales se doivent de protéger et promouvoir l’allaitement. 98% des femmes Burkinabè allaitent leurs enfants. Cependant 4/10ème des enfants ne sont pas allaités convenablement, c’est-à-dire jusqu’aux 6 mois sans d’autres aliments. La principale cause est le fait de donner l’eau aux enfants. On se doit de tout faire pour changer cela », a-t-il mentionné.


Pour le ministre, le monde célèbre cette journée au regard de la nécessité de l’allaitement maternel chez les enfants. «  Le lait maternel n’est plus à démontre. Il est le meilleur moyen de garder son enfant en bonne santé. Il contient les éléments nutritifs nécessaires pour la croissance de l’enfant. Il contribue à lutter efficacement contre les maladies transmissibles, le cancer du sein et beaucoup d’autres maladies », a-t-il cité. 

« Nous devons travailler à atteindre un taux de progrès de 4% par an,… »

Le représentant du premier responsable de l’UNICEF au Burkina Faso, James Mugaju, a déclaré que cette semaine sera une occasion, pour les autorités d’interpeller à tous les niveaux, les acteurs sociaux. « Les progrès réalisés au Burkina sont appréciables. Le taux d’allaitement, jusqu’à 6 mois, est passé de 38,2% en 2012 à 64,3% en 2020. Cependant des progrès restent à faire. Nous devons travailler à atteindre un taux de progrès de 4% par an, à partir du taux de 2020 », a-t-il souhaité.


A l’occasion, des femmes des différentes régions, qui ont œuvré pour que l’allaitement soit une réalité dans leurs zones respectives, ont reçu des distinctions, faisant d’elles des « championnes de la nutrition ». «  Cette distinction, je dirais que je le dois au dévouement que j’ai donné à cette cause. Ainsi, comme le ministre le disait, on espère d’ici les années à venir que le résultat soit encore mieux », a affirmé Mamounata Ouédraogo/Zoungrana, championne régionale de la nutrition du plateau centrale.


Il faut noter que la SMAM est célébrée depuis 30 ans dans le monde autour des thèmes d’actualité. En terme de perspective, le Pr charlemagne Ouédraogo a affirmé que 823.000 enfants de moins de 5 ans pourraient êtres sauvés si les conditions d’allaitement sont améliorées. « De ce fait, tous les moyens seront mis en place pour que d’ici 2025 la barre des 80% soit atteint », a conclu le patron du ministère en charge de la santé. 

Abdoul Gani Barry

Burkina 24

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