Burkina Faso : Le monde syndical s’agrandit
Créé le 6 mai 2021, le Syndicat National des Travailleurs de la Formation Professionnelle (SYNTRAFP) a été présenté officiellement aux Hommes de médias ce samedi 04 septembre 2021 à Ouagadougou. Ce nouveau syndicat se veut un partenaire social du Ministère de la jeunesse et de la formation professionnelle.
Reconnu légalement le 6 mai 2021, le Syndicat National des Travailleurs de la Formation Professionnelle relève des structures centrales et déconcentrés des structures rattachées telles que le Centre d’Evaluation et de Formation Professionnelle de Ouagadougou, le Centre de Formation Professionnelle de Référence de Ziniaré (CFPRZ), le Centre de Formation Professionnelle Industrielle de Bobo Dioulasso, et l’Agence Nationale de la Formation Professionnelle (ANFP) à travers 13 centres régionaux et plus de 12 centres provinciaux et 2 centres départementaux.
Le nouveau syndicat s’est fixé comme objectifs entre autres la promotion de la formation professionnelle de qualité, la lutte pour l’amélioration des conditions, des méthodes et des moyens de l’enseignement au point de vue matériel, pédagogique et social pour une démocratisation de la formation professionnelle.
Le SYNTRAFP entend contribuer à la formation syndicale et professionnelle de ses membres afin de participer à la lutte de la nation burkinabè pour un renforcement de la démocratie et de la cohésion sociale.
« Ce syndicat a été créé pour apporter un tant soit peu sa contribution à la formation professionnelle »
A écouter Mathieu Roger Loada, Secrétaire général du SYNTRAFP, le syndicat est né dans le but d’apporter de l’oxygène à la formation professionnelle au Burkina Faso. « Ce syndicat a été créé pour apporter un tant soit peu sa contribution à la formation professionnelle », a-t-il dit.
« Notre centre professionnel souffre énormément. Il y a le manque véritable de matière d’œuvre. Il y a aussi le problème de ressources humaines et la disparité des traitements de ces ressources d’un centre à un autre centre », a indiqué Mathieu Roger Loada.
Avec un bureau fort de 17 membres issus de différentes structures membres, le syndicat entend faire partie des partenaires sociaux du ministère de la jeunesse afin de poser les préoccupations des travailleurs.
Le syndicat a indiqué avoir déjà déposé une plateforme revendicative et compte entreprendre des démarches auprès de l’autorité pour la satisfaction des points de cette revendication.
Akim KY
Burkina 24
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