Gouvernance démocratique: Le CGD appelle au « respect de la laïcité de l’Etat »

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A l’occasion de la Journée internationale de la Démocratie célébrée chaque 15-Septembre et celle de la Paix célébrée les 21-Septembre, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a, à travers une déclaration, interpellé les autorités politiques et les citoyens « à une synergie réflexive pour consolider la démocratie, l’unité nationale, la cohésion sociale et la construction de l’Etat-nation ».

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Le Pr Serge Théophile Balima, membre du Conseil d’administration du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), dans la déclaration lue le mardi 21 septembre 2021, a rappelé que dans la conjoncture socio-politique et socio-économique actuelle, l’ensemble des gouvernants et des citoyens « doivent faire un sursaut patriotique pour que la gouvernance démocratique soit plus forte et plus stable ».

Dans ce sens, selon le CGD, cette exigence s’accompagne « nécessairement du respect de la laïcité de l’Etat qui impose le respect de toutes les confessions religieuses, des minorités ethniques et linguistiques », rappelle le Pr Balima.

De la situation sécuritaire, le CGD reste convaincu qu’elle constitue « une menace pour la démocratie », ce qui facilite le « découragement et le désespoir » au sein des « jeunes dépourvus de repères ».

Ainsi, pour la célébration des Journées internationales de la Démocratie et de la Paix, le CGD appelle les Burkinabè à réfléchir sur les voies et moyens pour préserver la cohésion sociale, le vivre-ensemble et la solidarité d’action avec les Forces de défense et de sécurité (FDS). « Cette solidarité reste une condition indispensable à la réalisation de l’Etat-nation en construction  », estime le Pr Balima.

Pour relever ce défi sécuritaire, en sus du défi sanitaire (covid-19, ndlr), le CGD rappelle que les responsabilités des acteurs étatiques, de la société civile, des confessions religieuses, des autorités coutumières et des médias sont « pleinement engagées » afin d’assurer « la stabilité des institutions ».

Et selon le CGD, cette stabilité a pour socle « une justice équitable et une place plus importante accordée aux femmes et aux jeunes dans les processus décisionnels ».

En tout état de cause, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) interpelle les différents acteurs de la société burkinabè « dans toutes ses composantes traditionnelles et institutionnelles » à consolider les « valeurs endogènes qui fondent depuis toujours notre vivre-ensemble », a indiqué le Pr Serge Théophile Balima, membre du Conseil d’administration du CGD.

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