REMA 2021 : « La rémunération pour copie privée, moteur pour la création musicale en Afrique »
En prélude à la 4eme édition des Rencontres musicales africaines (REMA), le comité d’organisation était face à la presse ce vendredi 24 septembre 2021, pour parler de l’évènement qui va se tenir du 14 au 16 octobre 2021.
« La rémunération pour copie privée, moteur pour la création musicale en Afrique », c’est sur cette thématique que va se tenir les REMA 2021. Un thème qui a trait à l’évolution du digital, les supports numériques qui se sont multipliés. Pour Alif Naaba, le promoteur des REMA, la multiplication de ces supports rend aujourd’hui indispensable en Afrique une véritable réflexion sur le statut de la copie privée, qui est une réflexion peu avancée sur le continent.
« La copie privée, c’est quand tout ce que vous utilisez par rapport à la musique, que ce soit les clés, les véhicules, les téléphones, il y a une taxe qui est prélevée quelque part qui récompense les artistes pour leur travail, leur création. Il y a un travail qui est fait en collaboration avec la douane de chaque pays. Au Burkina, nous sommes le premier pays francophone à l’avoir mis en place, et aujourd’hui, la copie privée aide beaucoup le Burkina.
Notamment, au BBDA, il y a un fonds qui aide les artistes à avoir les crédits, à produire leurs œuvres, à faire les dédicaces, à produire les clips, les chansons. C’est pour ça on pense que la copie privée est un moyen important pour booster la création pour le continent africain », explique Alif Naaba.
Les innovations des REMA 2021
Les REMA 2021 ont décidé d’apporter certaines touches comme la REMA welcome night qui aura lieu au Goethe institut le 13 octobre à partir de 20h, une cérémonie d’ouverture ponctuée d’une remise de récompenses, deux panels sur le thème, un workshop sur la valorisation digitale de la musique traditionnelle, une Keynote avec deux artistes et 10 showcases.
Cette rencontre qui va se tenir pendant trois jours va permettre une mise en place d’une plateforme continue de partage d’expériences avec les acteurs de la musique autour du business de la musique en Afrique.
Lien entre la copie privée et les plateformes digitales
« Les plateformes digitales, on n’arrive pas à quantifier toutes les choses. Il y a des parts forfaitaires qui sont demandées à des plateformes digitales qui payent et qui sont redistribuées aux créateurs quand c’est au niveau local ou quand c’est au niveau continental », confie le promoteur des REMA.
Il faut noter que les REMA sont une initiative de la cour du Naaba dont la première édition a eu lieu en 2018 et visent à contribuer à la professionnalisation des métiers de la musique en Afrique pour en faire un levier de développement.
Saly OUATTARA
Burkina 24
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