La chambre nationale d’agriculture tient sa première session statutaire de l’assemblée consulaire de l’année
La première session statutaire de l’assemblée consulaire de l’année 2021 de la chambre nationale d’agriculture s’est tenue ce mardi 12 octobre 2021 à Banfora. Cette rencontre vise à permettre aux élus consulaires de concerter autour du bilan à mi-parcours de l’année en cours sur le fonctionnement de la chambre nationale d’agriculture (CNA) et de se projeter sur les perspectives pour le second semestre.
Cette session est axée sur le thème : « Foncier rural : rôles et responsabilités des chambres d’agriculture dans la sécurisation des exploitations agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique ». Un thème qui s’inscrit dans la dynamique de la participation des chambres d’agriculture à la défense et à la promotion de la sécurisation des espaces à vocation agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique dans un contexte marqué par l’accaparement des terres par les sociétés mobilières.
La session permettra aux élus consulaires de la chambre nationale d’agriculture d’appréhender la problématique du foncier en milieu rural ainsi que les difficultés rencontrées par les acteurs dans la sécurisation de l’espace de production, l’action de l’urbanisation grandissante et des spéculateurs sur le foncier rural.
Le président de la chambre nationale d’agriculture, Moussa Koné a rappelé aux élus consulaires que la tenue des assemblées statutaires est une des activités majeures de la chambre nationale d’agriculture tout comme pour les treize chambres régionales dudit secteur. « Qui permet aux élus consulaires de se retrouver afin de se concerter sur les préoccupations du moment touchant la profession agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique », a-t-il notifié.
Il a indiqué que cette rencontre se veut une occasion pour les élus consulaires d’examiner la vie et le fonctionnement global de leur institution en faisant un bilan semestriel de l’année pour dégager des perspectives et planifier des activités pour le semestre à venir.
Revenant sur le thème retenu pour cette session, Moussa Koné salue sa pertinence du fait que le foncier représente aujourd’hui le premier capital d’investissement de l’exploitant « qu’il soit individuel, familial en coopérative et en entreprise ».
« Aujourd’hui plus que jamais, ce capital est menacé, d’une par les spéculateurs fonciers, l’urbanisation tous azimuts, les vastes concessions minières. Et d’autre part également par la méconnaissance, la non application ou la non adaptation des textes sur le foncier rural », a-t-il ajouté.
Il a exhorté ses collègues qu’aujourd’hui, les réalités de l’agriculture burkinabè imposent à tous directement ou indirectement à tous les acteurs, « un engagement responsable pour un changement de de paradigmes et de pratiques, si nous voulons que le secteur qui occupe près de 80% de la population, soit compétitif, viable et surtout attractif et profitable pour les jeunes et les femmes ».
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