Rentrée académique des universités publiques : Un buste pour se souvenir des valeurs incarnées par Thomas Sankara
A compter de ce vendredi 15 octobre 2021, les universités publiques du Burkina Faso ont officiellement ouvert leurs portes pour le compte de l’année académique 2021-2022. Cette ouverture a été marquée par une cérémonie tenue au sein de l’université Thomas Sankara de Ouagadougou.
L’université Joseph Ki-Zerbo, l’université Nazi Boni, l’université Norbert Zongo, l’université Soleil et toutes les autres universités publiques du Burkina ouvrent leurs portes pour le compte de l’année académique 2021-2022, à partir de ce vendredi 15 octobre 2021. Pour cette année, le sceau a été placé sous la normalisation des années académiques dans les universités publiques du Burkina Faso.
Pour le ministère en charge de l’enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, le choix a été porté sur la normalisation pour appeler les autres universités publiques à prendre exemple sur l’université Thomas Sankara, afin qu’à l’avenir aucune filière n’ait des difficultés pour boucler son année académique.
« Il faut utiliser les valeurs incarnées par le président Thomas Sankara qui sont l’intégrité, la culture, la sagesse pour que chacun y mette du sien afin que les années académiques en retard soient un mauvais rêve pour nos universités », a-t-il souhaité.
A ce titre, il a appelé les acteurs concernés à travailler en symbiose pour que cela soit effectif au Burkina Faso.« Étudiants, votre rôle n’est pas d’avoir le BAC pour le FONER, mais d’avoir le BAC et continuer les études et cela sur un court délai. Les moyens doivent être mobilisés par tous les acteurs pour qu’aucun étudiant n’obtienne plus jamais sa licence en 6 ans. Nous devons le faire car nous avons la possibilité, nous avons ce devoir, car les idéologies poursuivies par le président Thomas Sankara nous l’obligent », a-t-il affirmé.
Aux enseignants, à travers le président de l’université, Pr Adjima Thiombiano, de réitérer leurs engagement et accord pour ce choix de « rattraper les retards ». « Lorsqu’on fait le bilan de ce qui s’est passé l’année dernière, on peut dire que l’année a été bien. Au niveau de l’UFR SEG, l’année a été mise complètement à jour. Quant aux autres filières, le retard se rattrape petit à petit », a-t-il ajouté.
Le Porte-parole des étudiants, Yassia Traoré, a indiqué qu’au-delà des remerciements aux premiers responsables pour « le travail fourni pour rattraper le retard », les valeurs de l’université seront transmises aux générations à venir.
« A l’UTS, on ne veut pas de paresseux. Au nom des étudiants, nous vous demandons de tout mettre en œuvre pour assurer le transport, le logement, la restauration et une bibliothèque à l’UTS pour la continuité de l’excellence », a-t-il souhaité.
Pour cette édition, l’épouse de l’ancien président Thomas Sankara, Mariam Sankara a été choisie comme marraine de la cérémonie d’ouverture des portes des universités du Burkina Faso.
Aussi pour immortaliser les idées de l’ancien président, en prélude à la célébration des 34 de sa disparition, une statue a été érigée en son honneur. « Cette statue devrait nous servir de moyen pour nous rappeler tout le temps des valeurs incarnées par l’ancien président. Bon courage à ces jeunes. Il va falloir qu’ils mettent tous les moyens pour parvenir aux objectifs fixés », a dit la marraine de la cérémonie.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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