Stop Pollution : Une « marche climatique » organisée à Ouagadougou
Une cinquantaine d’organisations de la société civile burkinabè engagées dans la protection de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques, ont marché ce samedi 23 octobre 2021 à Ouagadougou, pour dire non aux effets négatifs du changement climatique.
Ils étaient plusieurs centaines de marcheurs, issues d’OSC qui ont battu le pavé dans la ville de Ouagadougou pour dire non à la pollution de l’environnement, mais aussi pour réclamer une justice climatique.
Cette « marche climatique » est partie de l’Institut du Sport et du Développement Humain (ISSDH) au rondpoint de la police nationale, d’où aller-retour sur une ligne droite distant de 1,5 kilomètre. Cette marche se déroule en prélude à la COP 26 prévue du 1er au 12 novembre 2021 à Glasgow.
L’objectif de cette marche est d’impacter et d’influencer les décideurs afin que ceux-ci puissent prendre en compte les préoccupations des populations. Selon Olivier Tuina, porte-parole des marcheurs, cette marche a eu lieu à chaque COP dans le pays hôte, mais le contexte Covid-19 exige une réinvention.
« Il y a une marche mondiale pour le climat qui a donc été lancée afin que chaque organisation dans son pays, ou des coordinations d’association se mettent ensemble pour marcher et demander la justice climatique », a-t-il clarifié.
Il avance dans ses propos en soulignant la volonté des parties prenantes de la COP21 à Paris de limiter le réchauffement global en deçà de 2°c et « idéalement ne pas dépasser 1,5°, et aussi il était question de fixer un pic de pollution mondiale ».
La marche est un moyen pour ces organisations de pousser les décideurs à l’action. « Nous marchons ici au Burkina Faso pour dire à ces dirigeants qui seront à Glasgow de se rappeler l’accord de Paris, de se rappeler des engagements qu’ils ont pris et de passer à l’action maintenant », a indiqué Olivier Tuina.
L’ONG international Oxfam a accompagné ces organisations à travers des formations sur la prévention de l’environnement, et aussi à travers un appui financier. Issaka Ouandaogo, responsable d’influence Oxfam Burkina, a exprimé l’engagement de l’institution pour la cause de l’environnement et des couches démunies.
« Nous voyons actuellement de plus en plus il y a les effets du changement climatique qui se manifestent par la sécheresse et aussi des inondations. Nous soutenons les petits agriculteurs, les jeunes, les femmes pour qu’il y ait une justice climatique », a-t-il souligné.
Pour Issaka Ouandago, c’est une interpellation à l’endroit des pays pollueurs à prendre leur responsabilité en mettant en avant la justice climatique. « Il nous ont promis de mobiliser à partir de 2020 près de 100 milliards de dollars pour venir en appui aux pays du sud.
Malheureusement ces fonds ne sont pas encore mobilisés et la marche de ce soir, c’est de leur rappeler leur engagement mais aussi d’interpeller les décideurs nationaux, les efforts qu’on doit faire pour limiter la montée de la température à 1,5 ° », a-t-il insisté.
Check Sidi Mohamed Traoré, représentant du Ministre de l’environnement, a effectué le déplacement de l’ISSDH pour recevoir la déclaration des marcheurs. Il a fait cas de l’attention que le ministère de l’environnement accorde aux questions environnementales et climatiques tout en promettant de traduire fidèlement les doléances au premier responsable du ministère.
Akim KY
Burkina 24
Écouter l’article
|
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !