Alphabétisation et éducation non formelle : Un webinaire pour renforcer les capacités des journalistes
Pour une meilleure participation à la promotion de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle (AENF), la Fondation Karanta a organisé une session de renforcement des capacités en matière d’AENF, en ligne au profit de 50 participants, communicants et journalistes du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Sénégal, le jeudi 28 octobre 2021. Cette session a connu la présence de Ousmane Dédéou Sidibé, Ministre en charge de l’Alphabétisation et de l’Éducation Non Formelle du Mali, Vice-Présidente du Conseil de Fondation de Karanta qui a présidé la cérémonie d’ouverture.
L’alphabétisation est un élément clé de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 4 qui a notamment pour cible 4.6 « d’assurer à tous les jeunes l’alphabétisation et le calcul et de donner aux adultes qui ne possèdent pas ces compétences la possibilité de les acquérir ».
L’alphabétisation et l’éducation jouent un rôle essentiel de par leur contribution au développement économique, à la santé, à la participation communautaire, à l’autopromotion individuelle et collective. Face à la grande hétérogénéité des cibles de l’AENF, des programmes diversifiés de formation sont mis en place pour répondre à leur besoin.
La fondation Karanta est dans cette dynamique, et en tant qu’institution d’appui aux Politiques d’Alphabétisation et d’Education Non Formelle (AENF), elle œuvre à inverser la tendance du fort taux d’analphabétisme dans ces Etats membres que sont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Sénégal, où le taux d’adolescents non scolarisés est le plus élevé avec 32 millions sur les 59 millions d’enfants hors système scolaire (UNESCO 2019).
A ce titre, elle mène des actions en renforcement de capacités au profit des acteurs intervenant dans le domaine, et précisément, à des journalistes/communicants. Cette session de renforcement des capacités des journalistes, en matière d’AENF, deuxième du genre, a permis d’amener les participants à découvrir les types d’initiatives en matières d’AENF et les classes passerelles en particulier ; Outiller les participants sur les meilleures pratiques journalistiques pour sensibiliser sur la problématique de l’éducation non formelle ; Susciter l’intérêt des acteurs média à s’impliquer suffisamment dans la promotion de l’AENF à travers leurs articles et productions.
Pendant plus de deux heures, des experts issus de la Fondation Karanta comme Ali Niang et Marin Faye, président de la maison de la presse du Mali, ont animé la session à travers de brillants exposés. Et les participants ont montré de l’intérêt à cette session à travers des questions d’éclaircissements et des contributions. Hourétou Diallo, administratrice de la Fondation Karanta a apprécié l’engouement des participants autour de l’AENF.
En rappel, Karanta signifie « foyer d’apprentissage » en langue mandingue. La fondation Karanta est un organisme public de droit international dont la mission principale est d’assister les ministères en charge de l’éducation non formelle dans la conception et la mise en œuvre de politiques d’éducation de base non formelle et d’insertion socioprofessionnelle.
Irmine KINDA
Burkina24
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