Rencontres Internationales de Peinture de Ouagadougou (RIPO) : La 4e édition lancée
La 4ème édition des Rencontres Internationales de Peinture de Ouagadougou (RIPO) qui se tient du 5 au 14 novembre 2021 à Ouagadougou, a été officiellement lancée ce vendredi 5 novembre 2021. Cette biennale placée sous le thème « Pour la (sur-) vie d’un art transnational », entend regrouper des artistes venus de 16 pays d’Afrique et d’ailleurs.
Depuis maintenant trois éditions, tous les deux ans, se tiennent à Ouagadougou, les Rencontres Internationales de Peinture de Ouagadougou (RIPO). Ce vendredi 5 novembre 2021, la 4 édition de ce rendez-vous a été officiellement mis en marche. Le thème retenu pour l’édition est « Pour la (sur-) vie d’un art transnational ».
Pour la directrice de ces rencontres, Suzanne Songa/ Ouédraogo, le choix de ce thème a été motivé par, non seulement le souci de rassembler les artistes dans cette situation sécuritaire et sanitaire difficile, mais aussi par l’ambition de relever la situation des artistes au Burkina Faso.
« Lorsque nous lançons le projet de la 4ème édition, dans ce contexte doublement difficile, on se posait la question légitime à savoir si on allait avoir une bonne brochette d’artistes et des propositions artistiques de qualité. Nos inquiétudes sont aujourd’hui dissipées », a déclaré la directrice.
Selon elle, plusieurs artistes venus de 16 pays d’Afrique mais également d’autres contrées seront présents à cette occasion. Il s’agit entre autres de la Côte d’Ivoire, de la Tunisie, du Congo, de la France, de la Serbie, etc.
A l’entendre, il s’agira de plusieurs activités durant ces jours, notamment l’animation des conférences sur les droits d’auteurs, des masters-class, des panels, des expositions artistiques, des ateliers. « Cette édition est vraiment particulière car il y aura des doyens pour animer ces activités citées », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, elle a tenu à indiquer, que malgré la situation difficile notamment la fermeture des frontières terrestres, aucune difficulté majeures n’a été signalée au cours de l’organisation de l’événement.
« Les difficultés, ça ne manque pas. Cependant il faut dire que tous ceux qui n’ont pas pu venir, c’était pour des raisons de santé, ou de conditions du voyage. Personne, de tous ces artistes, n’a évoqué cet aspect de fermeture », a-t-elle salué.
La cérémonie de lancement de cette biennale a été placée sous le parrainage du ministre en charge de l’énergie, Dr Ismaël Bachir Ouédraogo. Il a fait remarquer que cet événement vient combler un manque, car, à l’écouter, il vient marquer un brassage entre plusieurs peuples.
« Nous sommes venus témoigner notre accompagnement à cette initiative. Ce que nous avons vu aujourd’hui c’est le mariage culturel de plusieurs pays, une chose qui manque souvent. Cela représente notre fondement, car ça parler des sujets d’actualité. Je pense que pour c’est tout ça que nous sommes venus soutenir », a-t-il conclu.
Rendez-vous est donc pris pour neuf jours, au centre Naanego de Ouagadougou et à l’Institut Français, pour les activités annoncées.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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