Marche du 27 novembre 2021 : Le PDC de Saran Sérémé garde le flou

Il y a presque un mois maintenant que le Parti pour le développement et le changement (PDC) annonçait son retrait de la majorité présidentielle pour diverses raisons. Ce lundi 22 novembre 2021, au cours d’une conférence de presse tenue à Ouagadougou, le parti a à nouveau dénoncé « une inertie inconcevable qui frise une profonde léthargie insouciante dans la gouvernance sécuritaire et socio-économique », puis a gardé le flou autour de sa participation à la marche du 27 novembre 2021.

Le Parti pour le développement et le changement (PDC), face à la situation sécuritaire et plus récemment avec l’attaque d’Inata, s’est dit interpellé.

« Comme à chaque fois que l’intérêt supérieur de la nation l’exige, le Parti pour le développement et le changement (PDC) s’est senti interpellé face à cette désillusion, ce désespoir et cette douleur profonde de notre peuple », a déclaré Fadel Abdel Aziz Sérémé, président du parti.

Également, face à l’augmentation des prix des produits de premières nécessités, la paupérisation et la vulnérabilité des populations inhérentes à la précarité des conditions de vie, la violation flagrante du droit à la dignité humaine des Personnes déplacées internes (PDI).

« Face à la légèreté et l’indécence dans le traitement des Forces de défense et de sécurité (FDS) livrées à l’ennemi sur le champ de bataille« , le PDC dénonce « une inertie inconcevable qui frise une profonde léthargie insouciante dans la gouvernance sécuritaire et socio-économique ».

Ainsi, il appelle le peuple burkinabè à un éveil patriotique. « Le PDC appelle le peuple burkinabè, dans toutes ses composantes, sans distinction aucune, à un éveil patriotique et un sursaut salvateur face à son destin à même de nous faire sortir des inconséquences, des insouciances et des incompétences constatées », a lancé Fadel Sérémé, qui laisse de même entendre que « le PDC encourage et soutient toutes initiatives de lutte contre le terrorisme et contre toutes les complicités apparentes ou nébuleuses ».

Sur la marche du 27 novembre prochain pour « réclamer la démission du Président du Faso », le président du PDC dit ceci : « Nous sommes républicains. Toute personne qui se sent capable de relever le défi pleinement, nous l’encouragerons et le soutenons. 

Mais toute personne qui devient un problème, que chaque personne s’assume pleinement en toute responsabilité vis-à-vis du peuple qui l’a élu. Personne n’est indispensable »…

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24