Santé au Burkina : Un nouveau référentiel décennal en cours de validation
L’atelier de validation du plan national de développement sanitaire (PNDS) 2021-2030 se tient ce lundi 22 novembre 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre est de valider et adopter le plan national de développement sanitaire pour les dix prochaines années et ses documents annexes.
Le PNDS est un instrument d’opérationnalisation de la politique du secteur de la santé (PSS 2018- 2027) et du PNDES II. Et ce nouveau référentiel est le troisième du genre après les deux premiers à savoir le PNDS I (2001-2010) et le PNDS II (2011-2020).
Pour le Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre de la santé, il faut chercher le maximum de sources de financement afin de financer ce plan qui est estimé à neuf mille milliards de FCFA. Pour les cinq premières années, le ministère devra mobiliser environ quatre mille cinq cent milliards de FCFA. Un accent sera mis sur le renforcement du leadership dans la gouvernance des services de santé, également sur la production des ressources humaines de qualité et surtout sur les urgences sanitaires.
« Nous avons été ébranlés par le covid-19, nous avons également eu d’autres alertes sanitaires, et il y a un accent particulier qui a été mis pour faire en sorte que nous puissions faire face à toutes les situations catastrophiques qui pourraient y arriver », a-t-il indiqué.
L’élaboration du plan national de développement sanitaire pour la période 2021-2030 date de plusieurs mois, affirme Pr Charlemagne Ouédraogo. Le ministre de la santé s’est dit convaincu quant à l’opérationnalisation de l’approche un plan, un budget, un rapport retenu comme cadrage du nouveau référentiel.
« Le processus d’élaboration du plan en question a été inclusif, participatif et consensuel. L’ensemble des acteurs du secteur santé au niveau central et déconcentré, les partenaires au développement ont participé de façon active au processus », a-t-il affirmé.
Il a souligné que le PNDS 2021-2030 devra permettre d’apporter les meilleures réponses et les plus adéquates aux besoins en santé des populations burkinabè. Tout en espérant la validation de ce document, le ministre de la santé a exhorté les participants à se l’approprier et à contribuer à sa mise en œuvre effective pour le bonheur des populations.
Dr Alimata Diarra, représentante pays de l’OMS, s’est réjouie de l’aboutissement de ce plan de développement sanitaire qui servira de base pour orienter les actions du ministère. Elle a également souhaité que cette mise en œuvre se fasse de manière harmonieuse afin que les résultats soient atteints.
Aminata Catherine SANOU (Stagiaire)
Burkina 24
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