Promotion des droits des enfants : « La communication est essentielle » (Rabankhi Zida)

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Dans le cadre du suivi de la coopération entre le ministère de la communication et l’UNICEF, il est organisé une revue annuelle du programme de communication. Pour l’année 2021, cette revue s’est tenue ce vendredi 10 décembre 2021 à Ouagadougou. Elle vise à faire le bilan des activités réalisées au cours de l’année en mettant en évidence les progrès ainsi que les leçons apprises et les perspectives en 2022. 

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Examiner les contours de la collaboration avec les acteurs de la communication, est l’objectif premier visé par la présente revue annuelle. Aussi, elle offre le cadre pour les différentes parties d’échanger sur les défis et faire des propositions afin d’atteindre les résultats visés. Selon les propos du représentant adjoint de l’UNICEF au Burkina, James Mugaju, la rencontre du jour doit également jeter les bases de la collaboration pour l’année à venir.

« Nous attendons que les équipes techniques puissent analyser minutieusement les progrès réalisés pour nous permettre de mieux travailler dans un contexte difficile marqué la double crise humanitaire et sanitaire », a-t-il dit. Selon ses propos, les actions posées doivent tenir compte du contexte. « Il ne faut pas que ça soit des actions de routine », a-t-il martelé. La rencontre doit apporter aussi une touche particulière aux actions à mener selon les explications de James Maguja.

Allant plus loin dans ses explications, il a expliqué que le concept communication pour le développement est devenu caduque. Selon ses dires, les nouvelles tendances s’orientent plutôt vers un changement social et comportemental. « Depuis des années nous avons parlé du concept du changement pour le développement. Maintenant, nous parlons du changement social et comportemental », a lancé le représentant adjoint de l’UNICEF au Burkina.

Selon ses dires, le premier concept se focalisait sur la conscientisation et la prise de conscience. Le second intègre la prise de conscience et propose des techniques pour amener l’individu vers l’adoption de comportements désirés. « Cela est dicté par l’évolution de la science », a-t-il souligné. Selon cette nouvelle approche, l’individu doit être au centre des activités afin d’avoir des résultats probants.

Pour le secrétaire général du ministère en charge de la communication, Rabankhi Zida, la place de la communication n’est plus à démontrer. Pour lui, « la communication est essentielle ». Il a signifié aussi que les acteurs de la communication sont en première ligne pour ce qui est de l’atteinte des résultats dans le domaine de la promotion des droits des enfants.

« Vous êtes les acteurs de première ligne pour garantir le succès à toute action de développement pour la diminution de la souffrance des victimes de l’insécurité (…) La communication est un processus de dialogue qui permet aux populations de définir qui elles sont, ce qu’elles veulent et comment y parvenir », a clarifié Rabankhi Zida.  

Basile SAMA

Burkina 24

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