Coup d’État au Burkina Faso : Le parti politique SOCL prend acte

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Au lendemain du coup d’Etat, nombreux sont les partis politiques et OSC qui ont pris acte de cette prise du pouvoir par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), parmi lesquels, s’est ajouté le parti politique, Socle citoyen pour la libération ce jeudi 27 janvier 2022.

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David Moyenga, président du SOCL

Ce jeudi 27 janvier 2022, le parti politique, Socle citoyen pour la libération (SOCL) a dit prendre acte du coup d’État. Pour ce parti, la messe vient d’être dite. Le SOCL fait le constat du régime qui vient de chuter et ses alliés. À cet effet, ils estiment l’urgence d’une transition afin de mettre en place un directoire restreint pour reconquérir le territoire et la stabilité.

«Le régime qui vient de tomber incarnait parfaitement tous les superlatifs négatifs d’une gouvernance avec pour conséquence une dégradation inédite de la situation sécuritaire avec son cortège de malheurs : personnes déplacées internes, perte de contrôle d’une grande partie du territoire, sans lueur d’espoir. L’intervention militaire de ce 24 janvier 2022 n’est qu’une suite logique des errements d’un régime incompétent, qui a réussi tout seul à liquider totalement les acquis démocratiques précieux d’un peuple combatif. C’est pourquoi, nous prenons acte !», a affirmé le président de ce parti, David Moyenga.

Pour ce dernier, cette situation traduit également l’échec d’une classe politique qui s’est muée dans la compromission, les calculs opportunistes, la complicité et la duplicité. À l’endroit du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), David Moyenga appelle les nouvelles autorités à s’inscrire dans une claire vision des acteurs et des actes pour permettre de redresser ‘‘rapidement la barre et aller vers un changement qualitatif’’.

La reconquête entière du territoire

À entendre le président du SOCL, la principale question pour le MPSR doit être la reconquête entière du territoire national et la stabilité pour rendre effectives l’unicité et la cohésion nationale. Cette prise du pouvoir par les militaires pour le SOCL est l’occasion d’initier de grandes réformes décisives pour repenser les anomalies fonctionnelles du modèle de d’État et des institutions.

«De ce point de vue, il est important de rendre notre modèle électoral crédible adapté à notre réalité et qui permette de porter une équipe dirigeante légitime et sans tâche à la tête de notre État. Par ailleurs, les questions de CFOP et APMP doivent être définitivement réglées pour enrailler la pagaille et clarifier le jeu politique » , a-t-il argumenté.

Également, le SOCL rappelle au MPSR que les conditions d’une rupture et de la construction d’une nouvelle citoyenneté doivent être un impératif. «Nous devons privilégier une transition d’objectifs et non une transition temporelle, et mettant en avant des hommes vertueux, engagés de conviction, des patriotes sincères et non compromis. Nous devons tenir compte du contexte géopolitique régional marqué par une forte aspiration des peuples à la libération et à une nouvelle souveraineté», a-t-il alerté.

Pour terminer, David Moyenga a invité le MPSR à une grande lucidité politique et technique pour marquer un coup historique. Car, selon lui, la rupture est à portée de main.

Willy SAGBE

Burkina 24 

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