Gestion de la transition : Le Mouvement Solidaire pour la Paix au Burkina fait des propositions
Ceci est une déclaration du Mouvement Solidaire pour la Paix au Burkina (MSPB) sur la situation nationale.
Rien de ce qui est arrivé à notre chère patrie n’a surpris personne, surtout les hommes politiques. Depuis un certain temps, la corruption, le népotisme, etc. ont pris de l’ampleur au Burkina Faso. Le pire des cas est celui de l’insécurité grandissante, le chômage, la flambée des prix des produits… A cela s’ajoute le manque de liberté d’expression, or « mieux vaut faire un seul pas avec le peuple, que de marcher 100 pas sans le peuple ».
En ce qui concerne les nouvelles autorités, leur coup sûr est qu’on a l’impression que le peuple burkinabè ait acté le coup d’Etat (la démission de Roch Kaboré du pouvoir) fait dans la nuit du 23 janvier 2022, mais cette confiance en la junte militaire serait basée essentiellement sur l’insécurité (le terrorisme) dont les défis sont à relever.
Pour une bonne gouvernance, nous invitons les nouvelles autorités (MPSR) à diriger le pays dans la transparence et dans un sens contraire de celui du régime sortant. Celui de vaincre le terrorisme, de lutter contre la corruption, de faire de la question de réconciliation une réalité.
Du reste, nous invitons les nouvelles autorités à éviter toute sorte de traîtrise à leur sein car leur joug est plus lourd que celui du régime sortant. C’est-à-dire accepter traduire fidèlement et sincèrement les éventuels visages du pays au Chef de l’Etat en vue de l’intérêt collectif. Mieux, nous invitons les nouvelles autorités à faire une réconciliation réelle nationale (sans favoritisme et dans une justice contextuelle) car nous pensons à tous ceux qui ont quitté le Burkina Faso à midi-pile.
Aussi, nous demandons à la junte militaire du Lt-Col Paul Henri Sandaogo DAMIBA, de rédiger une charte simple et sincère traduisant un contenu et une durée de transition à la compréhension de tous (selon les réalités et les préoccupations du peuple Burkinabé). Il faut que le peuple burkinabé retienne que le pouvoir en place ne saurait être à lui seul UN SALUT POUR LE FASO. Donc chaque citoyen est libre de participer, à sa manière, à l’équilibre du pays.
Pour nous, la question sécuritaire peut être ponctuée par les recommandations suivantes :
-sur le plan politique, le MPSR devra renouveler les classes politiques, cela ne consiste pas forcément à remplacer des vieux par des jeunes, mais à renverser l’échelle des valeurs en vue de changer l’immoralité en moralité, la malhonnêteté en intégrité, la trahison en patriotisme. C’est de ça qu’il s’agit dans un temps comme celui du MPSR. Bien plus, ce régime devra tout faire pour désigner ou élire des députés capables de réflexions et de suivis des actions urgentes, tendre la main à tous les rangs selon leur ouverture d’esprit et leur compétence dans une transition pas comme les autres.
-sur le plan économique : lutter utilement contre la corruption
-sur le plan militaire : nous ne dirons pas plus, mais il faudra se servir de stratégies d’anticipation des situations, surtout face aux ennemis nationaux et internationaux, minimiser les sanctions des mains extérieures (l’adaptabilité managériale), là encore tous les burkinabé doivent se tenir comme un seul corps.
Que Dieu pardonne le Burkina Faso, vive la paix et le patriotisme !
Le président Exécutif du MSPB
ZOUNGRANA A. Dakiswendé
Tél. : 76 50 92 17
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