Violences basées sur le genre : Engenderhealth et trois associations accordent leurs violons

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L’Organisation non gouvernementale (ONG) Engenderhealth a procédé à la signature d’un accord de partenariat avec les Youth Led Organisations (YLO) du Burkina Faso, ce vendredi 25 février 2022, à Ouagadougou. Ce programme se veut un partenariat équitable avec des organisations dirigées par des jeunes pour éliminer les violences basées sur le genre en Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Bénin). Le projet section Burkina Faso vise à exécuter et mettre en œuvre un projet qui vise la promotion et la santé sexuelle et reproductive et la prévention de la violence basée sur le genre.  

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Le projet de partenariat équitable, selon Georges Coulibaly,  le directeur pays de Engenderhealth, se veut être un projet phare de Engenderhealth  au niveau régional  à travers lequel la structure veut démontrer qu’on peut soutenir, faire confiance et croire aux jeunes, quand ils savent et définissent par eux-mêmes où ils veulent aller. Et d’ajouter que ce partenariat permettra aux jeunes de s’investir véritablement dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

L’Organisation des jeunes pour la participation citoyenne et le développement (OJPC), le REJEFE, et l’AFEEJ sont les trois associations réunies en consortium qui ont bénéficié du partenariat avec Engenderhealth, à travers la signature de convention. Reine Stevie Yaméogo, présidente de l’OJEPC, a salué l’opportunité qui leur est offerte à travers cette convention, pour relever « l’énorme » défi des violences basées sur le genre.

« Pour ce qui est des réalités des statistiques  au niveau du Burkina Faso, en ce qui concerne les violences basées sur le genre, les données sont criardes et nous montrent qu’il y a encore du travail à faire. Et nous en tant que jeunes, à travers nos actions dans nos différentes organisations, nous le faisons. Mais avec la synergisation de ces trois associations, nous aurons plus d’impacts et en une durée pas très longue », a- t-elle noté.

En outre, la présidente de l’OPJEC  a laissé entendre que le partenariat équitable est le bienvenu en ce sens qu’il permet l’implication véritable des jeunes dans le processus de mise en œuvre du développement.

Et cela leur permettra de booster leur confiance et également redistribuer leurs compétences. « Nous sommes des micros projets, nous n’avons pas la grandeur des organisations comme ABBF, OXFAM. Nous en tant que petites organisations, nous pouvons nous impliquer significativement et apporter notre pierre dans le développement de notre pays », a-t- elle conclu.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24 

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