Volodymyr Zelensky s’est déclaré prêt à discuter avec Vladimir Poutine
Le président américain Joe Biden a assuré le lundi 21 mars 2022 qu’il était « clair » que la Russie envisage d’utiliser des armes chimiques et biologiques en Ukraine, avertissant qu’une telle décision entraînerait une réponse occidentale « sévère ».
« Il a déjà utilisé des armes chimiques dans le passé, nous devrions donc faire attention à ce qui peut arriver. Il sait qu’il y aura de graves conséquences à cause du front uni de l’OTAN. Mais cette menace est bien réelle », a expliqué Joe Biden à propos du président russe Vladimir Poutine, soulignant que Moscou a récemment accusé les Etats-Unis de détenir des armes chimiques et biologiques en Europe.
« C’est simplement faux. Je vous le garantis », a-t-il insisté lors d’une réunion avec des dirigeants d’entreprises américaines à Washington.
Le président américain réitère ainsi un avertissement lancé au début du mois après que des représentants russes ont accusé l’Ukraine de chercher à cacher un programme supposé d’armes chimiques soutenu par Washington.
Volodymyr Zelensky s’est déclaré prêt à discuter
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré prêt à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine s’il accepte de négocier directement avec lui, y compris de la Crimée et du Donbass, mais avec des « garanties de sécurité » en préalable, et en prévenant que l’Ukraine serait « détruite » avant de se rendre.
Près d’un mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et alors que les bombardements se poursuivent sur les grandes villes du pays, le président ukrainien s’est pour la première fois dit ouvert à « essayer d’aborder tout ce qui contrarie et mécontente la Russie », dans une interview à plusieurs médias diffusée dans la nuit de lundi à mardi.
« La question de la Crimée et du Donbass est une histoire très difficile pour tout le monde ». Il faut des garanties de sécurité et la fin des hostilités, et une fois que ce blocage sera levé, parlons », a dit Volodymyr Zelensky.
Le chef d’Etat, qui veut parler directement à son homologue russe, a aussi avancé que le peuple devrait, par référendum, « se prononcer sur certaines formes de compromis » conclus avec la Russie.
Tout en prévenant: « Nous devons tout faire pour que le Donbass et la Crimée nous reviennent (…) Une question de temps ? Oui. Mais l’arrêt de la guerre, maintenant, c’est ça la question ».
Source : Euronews
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