Burkina : Les jeunes patriotes pour la paix soutiennent les commerçants

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L’association Jeunes patriotes pour la paix (JPP) n’est pas contente du ministère en charge du transport. Elle l’a fait savoir au cours d’un point de presse ce jeudi 24 mars 2022 à Ouagadougou.

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Pour les jeunes patriotes pour la paix (JPP), l’indignation se situe au niveau de la différence des poids de marchandises qui ne sont pas harmonisés dans les pays membres de l’UEMOA. « Les commerçants du Burkina Faso estiment que l’application sur les limites des poids autorisés selon les types de véhicules diffère des autres pays membres de l’UEMOA. 

Selon eux, la limite autorisée au niveau du Burkina est de l’ordre de 55 tonnes. Alors qu’au niveau des pays de provenance de nos marchandises en l’occurrence le Togo, la limite est de l’ordre de 64 tonnes. Idem pour d’autres pays dont le Burkina Faso sert de transit », s’est offusqué Rahouf Pafadnam, Président fondateur du JPP.

Les conférenciers dénoncent la mauvaise foi des agents de l’ONASER sur la corruption dont les commerçants sont sujets.  En effet, selon leurs explications, les commerçants peuvent aller au-delà des normes c’est-à-dire les 64 tonnes requises par certains pays.

Mais cela n’est pas sans conséquence puisqu’il entraine le payement d’une amende de près de 500 000 FCFA. Malheureusement, ajoutent-ils, ces paiements ne sont pas matérialisés par la délivrance d’une quittance.

Rahouf Pafadnam, président fondateur du JPP

« Si le Togo nous autorise de prendre 64 tonnes, ça nous coûte quoi de faire la même chose ici. Tu peux payer 64 tonnes, il y a une pénalité de 9 tonnes que tu dois payer comme amende. Pourquoi ? Ça c’est un autre business qui ne dit pas son nom, c’est une forme de racket de certains agents de l’ONASER », s’est indigné Rahouf Pafadnam.

Cette situation, de l’avis des conférenciers, engendre alors une hausse des denrées de première nécessité et des autres biens importés.

Allant dans le sens du  dialogue, les jeunes patriotes invitent les nouvelles autorités à se pencher sur la question de l’harmonisation des limites de transport afin qu’ils soient en conformité avec les pays de la sous-région. Et cela pour éviter toute incompréhension entre les commerçants et leur ministère de tutelle.

Aminata Catherine SANOU et Flora KARAMBIRI

Burkina 24

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