Poésie et art plastique : Sophie Heidi Kam fait la symbiose des arts à travers « Mémoires vivantes »
Lauréate du grand prix de l’édition 2021 de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO), le recueil de poèmes « Mémoires vivantes » de Sophie Heidi Kam a été officiellement présenté ce 9 Avril 2022 à Ouagadougou.
C’était lors d’une soirée littéraire initiée par le restaurant Yelba que Sophie Heidi Kam a présenté son recueil de poème intitulé « Mémoires vivantes ». Pour Sylviane Gaulois Ouédraogo, la promotrice du restaurant et initiatrice de la soirée littéraire, il s’agit de faire la lumière sur les talents nationaux.
« Nous avons remarqué qu’il y a beaucoup d’écrivains de valeur dans ce pays mais qui demeurent malheureusement peu connus. C’est en cela que nous avons jugé bon de rectifier le tir en initiant cette soirée littéraire », a-t-elle confié.
Troisième invitée de la soirée littéraire initiée par le restaurant Yelba, Sophie Heidi Kam a lors de la soirée exposé sur son œuvre “Mémoires vivantes”, le grand prix de la Foire internationale du Livre de Ouagadougou, édition de 2021, sous l’assistance des nombreuses personnalités de la culture burkinabè. Entre autres, on peut citer Martin Zongo, le DG du FDCT Alphonse Tougouma, le président de la SAGES Boubakar Dao, l’écrivaine Monique Ilboudo, etc.
« Mémoires vivantes » est un recueil de 17 poèmes de 100 pages, subdivisés en trois grandes parties. Et pour Alceny Barry, critique littéraire et présentateur de l’œuvre, ce livre est une sorte de poétiques du regard. «Ce que Sophie Kam a fait dans ce livre est un exercice courant dans l’univers de la littérature, mais très rare ici au Burkina Faso.
En effet, elle y a confronté le poète aux arts plastiques; et à ce propos, beaucoup de poètes l’ont fait auparavant, à savoir Baudelaire. D’ailleurs, le recueil est bâti autour de onze grands artistes-peintres dont Leonard De Vinci, Michael Ange, etc.
Et pour citer ce que De Vinci a dit et qui ressort dans cette œuvre, « la peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir; et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir ». Donc dans cette œuvre, il s’agit de comment la poésie se saisit des œuvres plastiques pour les faire vivre », a détaillé Alceny Barry.
L’auteure en faisant la symbiose des arts à travers “Mémoires vivantes, cherche à libérer la poésie de ses carcans traditionnels. « Généralement quand j’écris, je me fiche royalement du public, il est le cadet de mes soucis.
Juste dire que je ressens des choses, des émotions; et en ce moment précis, le seul souci qui m’anime, c’est comment pouvoir exprimer, rendre ce que je ressens. Maintenant, au public de pouvoir se faire son propre jugement, tirer ses propres messages. C’est ce à quoi répond ce recueil », a-t-elle fait savoir.
A entendre Sophie Heidi Kam, « Mémoires vivantes » est une œuvre de collaboration inspirée d’une des œuvres d’un artiste-peintre belge, Atila, résidant à Bobo-Dioulasso. « J’avoue que c’est une première expérience et quand j’ai vu les œuvres, j’ai été tout de suite impressionnée. C’était du Leonard De Vinci à l’Africaine. C’est comme ça que j’ai accepté de m’essayer et voilà le résultat », a exprimé l’écrivaine.
L’œuvre est disponible au prix unitaire de 5.000 aux Éditions Ceprodif.
Akim KY
Burkina 24
Écouter l’article
|
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !