« Ce qui nous intéresse et nous interpelle, c’est le sort du Burkina Faso » (Zéphirin Diabré)

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Le président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), Zéphirin Diabré, a été en visite au siège du parti Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD) ce jeudi 12 mai 2022.

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Le président de l’Union pour le Progrès et le Changement, Zéphirin Diabré, a qualifié sa visite de visite de courtoisie et de travail. « Dans la situation actuelle que vit notre pays, il est nécessaire que nous puissions venir nous enquérir de la manière dont lui-même (Vincent Dabilgou ndlr) et ses camarades se portent dans cette situation spéciale », a confié Zéphirin Diabré.

« Il y a une nécessité de refonder la classe politique »

Ces acteurs de la scène politique burkinabè ont échangé leur point de vie sur l’actualité sociopolitique et sécuritaire. « La rupture du processus démocratique depuis janvier appelle à un certain nombre de questions.

L’urgence aujourd’hui c’est la question sécuritaire. Le souhait de tous les Burkinabè est qu’on voit rapidement des résultats très concrets montrant la capacité de notre pays à maîtriser et à renverser le terrorisme », a indiqué Zéphirin Diabré.

Il a également été le lieu d’interroger la place de la classe politique burkinabè. « Il y a une nécessité de refonder la classe politique pour mieux répondre aux aspirations des peuples. Sur place des idées ont été échangées et les actions concrètes suivront par la suite », a-t-il lancé.

« Nous devons aller au-delà des murs et des idéologies »

Les relations bilatérales entre partis ont été également évoquées. Les différents partis visent un renforcement des liens. Faut-il s’attendre à une fusion ? « Les partis coopèrent d’abord et le reste vient par la suite. Mais en réalité, ce qui nous intéresse, ce n’est pas notre sort à nous mais ce qui nous intéresse et nous interpelle c’est le sort du Burkina Faso », répond-il.

Pour Vincent Dabilgou, président du NTD, la visite du président de l’UPC est un acte rassembleur. « Il a encore montré une fois de plus qu’il est esclave du devoir. La situation nationale est telle qu’aujourd’hui tout bon Burkinabè doit comprendre que nous devons aller au-delà des murs et des idéologies pour pouvoir nous parler.  

Nous sommes persuadés qu’autant il a pu briser ces murs et ces distances, autant cette expérience doit interpeller les autres. Même aujourd’hui ceux qui dirigent notre pays doivent savoir que nous devrions aller dans une forme d’inclusion », a-t-il laissé entendre.

Akim KY
Burkina 24

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