Burkina: Les acteurs de l’éducation non-formelle renforcent leurs capacités à Ouagadougou

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Le ministère en charge de l’éducation nationale organise du 16 au 18 mai 2022 à Ouagadougou, un atelier de renforcement des capacités des chargés de suivi/évaluation et des statistiques de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle des pays membres de la fondation Karanta. 

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La fondation Karanta est un organisme public de droit international créé en 2000 à Dakar. Elle intervient dans six pays de la sous-région à savoir le Mali, le Niger, le Sénégal, la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Elle entend venir en aide aux Etats membres afin de travailler pour l’implémentation des Objectifs de développement durable (ODD 4.6).

Ce, dans le but d’œuvrer à ce que d’ici 2030, tous les jeunes et une proportion importante d’adultes, hommes et femmes soient à mesure de lire, écrire et compter. 

Selon Jean-Noël Tagnabou, chargé de mission au ministère de l’éducation nationale, la mission principale de la fondation Karanta est d’assister les ministères de l’éducation non formelle dans la conception et la mise en œuvre des politiques éducatives en lien avec l’éducation non formelle et l’insertion socioprofessionnelle des populations.

Les fondamentaux des statistiques

Au cours de cette session, il sera question, comme a indiqué le chargé de mission du ministère, d’outiller les participants sur les fondamentaux des statistiques officielles, notamment sur les critères de bonne donnée statistique, sur la détermination des indicateurs de base, dans l’analyse et le traitement des données afin de leur permettre de réviser les outils en usage.

« En effet, la question de la disponibilité de statistiques fiables sur l’éducation longtemps posée, est devenue davantage problématique dans le monde. Malgré l’existence d’instituts ou d’agences, et le financement de plusieurs projets par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale pour le renforcement des capacités statistiques des pays africains, les statistiques sur le sous-secteur de l’éducation non formelle restent toujours insuffisantes, peu fiables et d’accès difficile », a-t-il laissé entendre.

La rareté des données

A l’entendre, la rareté des données de qualité et en quantité suffisantes est plus ressentie en Afrique et dans la région subsaharienne en particulier. « Cette situation est due en grande partie, au déficit de qualification de certains acteurs en charge de la question. 

Par conséquent, il devient difficile de disposer de statistiques fiables sur l’éducation non formelle. C’est au regard de ces difficultés que Karanta a estimé qu’il était opportun d’organiser cette session de formation dans les pays membres de la fondation », a souligné Jean-Noël Tagnabou.

Le directeur général de l’éducation non formelle et point focal de Karanta au Burkina, Kirassain Zio a rappelé que cette fondation a pour rôle d’appuyer les différents États membres pour améliorer les offres de l’éducation non formelle.

L’ambition pour cette fondation, selon son point focal, est d’améliorer la qualité de l’éducation formelle et de mobiliser les différents acteurs afin qu’ils travaillent de manière à ce que les populations reçoivent une éducation de base nécessaire.

Willy SAGBE

Burkina24

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