Burkina Faso : Une soixantaine d’OSC appellent à soutenir le processus de transition en cours
Le vendredi 20 mai 2022 à Ouagadougou, les membres du groupe d’action des associations et organisations de développement pour le suivi et l’appui à la transition (GAAROD) ont appelé les Burkinabè à soutenir le processus de transition en cours et les actions sécuritaires entreprises par les nouvelles autorités pour le retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso.
«Toutes et tous unis pour accompagner la transition et la cohésion sociale», tel est le slogan de ce consortium d’associations et d’organisations de développement qui entend apporter sa part de contribution pour la réussite de la transition et la promotion du vivre-ensemble. Du point de vue des membres du GAAROD, la transition est une opportunité devant conduire à des changements positifs et durables au Burkina Faso.
«Cette transition doit être soutenue par tout le peuple pour apporter une solution durable et définitive. Et nous rêvons que dans 10 ans, nous soyons à un niveau supérieur d’avancement que le Rwanda», a soutenu Bikiri Sawadogo, porte-parole de ces associations de GAAROD.
Il a poursuivi que : «Nous devons au lieu de prier secrètement que la transition échoue, faire des propositions de solution, faire la veille citoyenne et avoir une technique d’alerte précoce en soutien à nos FDS et à la transition pour tout ce qui touche aux questions sensibles de la nation».
Les membres du groupe d’action des associations et organisations de développement (GAAROD) ont exhorté les autorités de la transition à mettre en place une gouvernance vertueuse post-transition pour préserver le pays des maux tels que le favoritisme, le régionalisme, la mal gouvernance qui le minent depuis des décennies.
Sur ce, ils ont salué la volonté affichée par le Premier ministre Albert Ouédraogo pour la dépolitisation de l’administration publique. Ils demandent, en effet, une loi pour bien encadrer cette question.
«Car c’est cela qui contribue à exacerber la situation sécuritaire que nous voyons au regard de la volonté de revenir rapidement et vaille que vaille au pouvoir, car ayant politisé une grande partie des administrations et des services publics», a déclaré Bikiri Sawadogo.
Également, les membres du GAAROD ont interpellé les Burkinabè sur la nécessité de travailler ensemble afin de situer les responsabilités sur les situations conflictuelles au lieu d’indexer «des victimes simplement parce qu’ils sont du bas ou n’ont pas occupé de position autrement politique car il arrive que ceux qui ont occupé ces positions soient les véritables responsables de certaines situations que leurs complices du moment vont transformer pour chaque ministre ou responsable qui arrivera ultérieurement pour toujours entretenir l’injustice et la frustration du peuple».
Pour ce qui est de la question de la France ou de la Russie comme partenaires pour juguler la question sécuritaire, ces associations estiment que cette question ne doit pas se poser « pour la simple raison que le pays peut et doit développer des partenariats profitables et gagnants ».
En termes d’activités, le représentant résident du réseau des organisations des jeunes africains des nations unies (ROJALNU), Abraham Bila a indiqué que dès les jours qui viennent, ils vont commencer à distribuer des kits alimentaires aux FDS se trouvant sur le terrain des opérations. À l’en croire, les premiers responsables du GAAROD regroupe plus de 62 associations.
Willy SAGBE
Burkina24
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