Mouloud chez les Soufis du Burkina : Cheick Moaz appelle à l’influence des guides religieux pour le retour de la paix
La communauté spirituelle des Soufis du Burkina Faso, à sa tête le guide spirituel Cheick Soufi Moaz a célébré, ce vendredi 27 mai 2022, à la place de la révolution, son grand Mouloud. C’est sous le thème ‹‹ la religion comme solution à l’extrémisme violent ›› que les prêches de cet anniversaire du prophète Mahomet (SAW) ont été faits.
Attendu à 21h par une foule de fidèles croyants, c’est finalement aux alentours de 22h que le Cheick Soufi Moaz Ouédraogo, président de la Communauté musulmane spirituelle des soufis du Burkina, a été accueilli à la place de la révolution pour commémorer la naissance du prophète (SAW).
Au début de la commémoration, les prêches de Cheick Soufi Moaz Ouédraogo ont porté sur des sujets en lien avec la tolérance religieuse, l’amour du prochain, tous pour objectif, selon celui-ci, de consolider la cohésion sociale entre fils et filles du Burkina Faso, à travers l’influence des différents guides religieux de toutes les religions.
« On ne peut pas combattre l’arme par une arme. On ne peut pas éteindre le feu par le feu. Cette journée est une grande journée pour moi, parce que c’est une journée où les guides religieux vont parler de l’importance de la religion comme solution à l’extrémisme violent. La religion est quelque chose qui conseille et renseigne sur la tolérance religieuse et l’acceptation du prochain », a dit le Cheick Soufi Moaz Ouédraogo après plusieurs invocations.
Au regard de ces importances de la religion, le guide des Soufis a donc souhaité l’implication de tous les guides, de toutes les religions pour une solution à la situation d’insécurité que vit le pays.
« Je pense que si on utilise la religion, si on s’approche des guides religieux, les pasteurs, les Imams, les prêtres, les Cheick, pour que eux aussi donnent leurs briques pour la recherche de la paix, on aura atteint une partie de notre objectif.
Tous ceux dont vous voyez dans le monde entier sont des disciples de quelqu’un. Soit un Pasteur, un prêtre, un Iman ou un Cheick ; et ses derniers donnent plus d’importance aux paroles de leurs différents guides. Il faut que les guides religieux s’impliquent dans ce processus », a insisté le guide religieux.
Par ailleurs, le président des Soufis a tenu à rappeler l’importance de la prière et cela surtout pour ceux qui le font au nom du prophète Mahomet (SAW), sans pour autant minimiser les autres prières selon toujours ses dires.
« Les religions doivent servir dans cette guerre car aucune religion de ce monde ne prône la violence », a-t-il conclu.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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La seule religion que je respecte au Burkina est l »animisme; le reste sont des imposteurs, sans foi, ne craignant que le regard des autres et qui remplissent les cases des féticheurs tous les week-end. On se connais ici.