Partenariat pour un gouvernement Ouvert (PGO) : Ouagadougou abrite le troisième séminaire régional du PAGOF
Après Tunis 2018, Abidjan 2019, Ouagadougou accueille les 30 et 31 mai 2022 le troisième séminaire régional du Programme d’Appui aux gouvernements Ouverts Francophones (PAGOF). Une quatre vingtaine de participants venus de 17 pays prennent part à ce rendez-vous.
Le PAGOF est un projet qui associe administrations et sociétés civiles de ses pays membres. Il s’inscrit dans le cadre du Partenariat pour un gouvernement Ouvert (PGO) initiative multilatérale, inaugurée en 2011, comprenant 77 pays membres, 76 juridictions locales, ainsi que des ONG et la société civile. Le PAGOF œuvre à :
Favoriser la transparence de l’action publique, notamment via l’ouverture des données publiques ; Améliorer la participation citoyenne à l’élaboration et à l’évaluation des politiques publiques, Favoriser intégrité de l’action publique et des agents publics, S’appuyer sur l’utilisation des nouvelles technologies pour favoriser la redevabilité.
Au Burkina Faso, la première phase du PAGOF a connu la mise en œuvre de deux plans d’action nationaux. « Un premier plan d’action national sur la période 2017-2019 et un deuxième sur la période 2019-2021 et la troisième phase en marche est assortie d’un plan d’action 2021-2023 ».
A entendre Bassolma Bazié, ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, le Burkina Faso a adhéré aux principes de la gouvernance ouvert en 2016 au sommet de Paris. La plateforme E-concours, la loi sur le droit d’accès à l’information publique, la loi sur la lutte contre la corruption, constituent des acquis en phase avec les valeurs du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO).
Pendant deux jours, environs 80 participants venus de 17 pays vont réfléchir de différents thématiques. Deux tables rondes et un atelier thématique se tiendront sur l’impact des valeurs du gouvernement ouvert pour prévenir les crises sociales et démocratiques dans l’espace francophone, la participation citoyenne, la police de proximité, etc.
« Les différentes délégations vont essayer de partager leurs expériences, les bonnes pratiques en matière de gouvernement ouvert, en matière d’accès à l’information des populations, en matière également de lutte contre la corruption mais aussi en matière de participation citoyenne », a détaillé Etienne Kaboré, secrétaire permanent de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance.
Pour Malick Lingani, président de l’association Béognéré, représentant de la société civile, le séminaire PAGOF est d’une grande importance pour la société civile. « C’est une plus value pour nous la société civile parce nous apprenons à travers un tel séminaire, toutes les bonnes manières qu’on peut utiliser pour une participation citoyenne de la Tunisie Congo, Sénégal, etc. », a-t-il indiqué.
Le PAGOF est financé par l’Agence française du Développement (AFD) à hauteur de 3 ,5 Millions d’euros. Il est mis en œuvre conjointement par Expertise France et CFI sur une période de 56 mois (2017-2022).
La première phase a concerné le Burkina Faso, la Tunisie et la Côte d’ivoire, et la deuxième phase financée à hauteur de 6 millions d’euro, sur la période de 2022-2025 va élargir le champ d’action au Sénégal et au Maroc, selon Luc Hallade l’ambassadeur de la France au Burkina Faso.
Akim KY
Burkina 24
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