Contrôle des discours religieux : Des musulmans y voient une volonté de musèlement (Sidwaya)

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« La Oumma (communauté musulmane) est frustrée ». C’est l’information que la Coordination des jeunes musulmans du Burkina Faso (CJMB) a partagée ce 11 juin 2022 face à la presse suite à la volonté du gouvernement de contrôler les discours religieux radicaux.

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Cette organisation se base notamment sur une communication orale du ministre en charge des affaires religieuses, Issaka Sourwema en Conseil des ministres, où il est envisagé des actions pour encadrer l’exercice des libertés religieuses et de culte au Burkina, rapporte Sidwaya.

« Si cette mesure semble concerner toutes les confessions religieuses, l’islam se sent indexé et la Oumma est frustrée à tous les niveaux jusqu’aux vieilles personnes », déplore le vice-président de la CJMB, Boubacar Dianda, dénonçant « une mesure de musèlement des leaders religieux ».

Aussi, selon Sidwaya, l’organisation de jeunes musulmans invite-t-elle les autorités à « éviter de toucher à la fibre religieuse quels que soient les motifs et les motivations » dans la mesure où, selon elle, « tous les Burkinabè de bon sens vivent aujourd’hui en parfaite harmonie et sans discrimination religieuse ».

Cette mesure gouvernementale serait de nature à « exacerber la haine et la frustration » pour conduire le pays vers des lendemains incertains, estime la CJMB, toujours selon « Le Journal de tous les Burkinabè ».

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Rédaction B24

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Un commentaire

  1. Bonjour,
    C’est cette une erreur au Burkina de ne pas contrôler les prêches religieux et cela nous vaut tant de travers aujourd’hui !
    Même si ça s’appelle religion, elle renferme toujours des aspects spirituelles, économiques et politiques !
    Même dans les pays à tradition chrétienne, musulmane, bouddhiste, etc. les pouvoirs publics bien organisés mettre en place des dispositions pour surveiller tout ce qui ce colporte et se trame dans les milieux religieux.
    Aucune religion n’est neutre ! C’est souvent un paravent ! Il y a bien souvent beaucoup de discours erronés et de haine véhiculés dans les milieux religieux !
    Si l’on ne se reproche rien, on n’a pas à craindre une surveillance des milieux religieux !
    C’est le rôle régalien de l’Etat burkinabé.
    Pour un bon vivre ensemble et une bonne cohésion sociale, les burkinabé doivent concéder une surveillance des milieux religieux, tout comme l’état le fait dans les milieux politiques, économiques, syndicaux, scolaires, universitaires, etc. Cela relève de la stratégie étatique élémentaire !
    Tant que les religions occupent l’espace public, elles doivent être surveillées.
    Les religions ne peuvent pas bénéficier des bienfaits de l’Etat burkinabé et refuser d’être surveillées.

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