Orpaillage au Burkina : « Un travail de fond est à faire pour redonner vie à ce secteur » (Jacob Ouédraogo)

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L’Agence Nationale d’Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Semi-Mécanisées (ANEEMAS), tient avec la collaboration du ministère des mines et des carrières des concertations régionales avec les acteurs du secteur minier artisanal. A la date du jeudi 23 juin 2022, c’est la région du plateau-central qui a reçu l’ANEEMAS et ses collaborateurs.

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La question de l’insécurité est à la une de l’actualité au Burkina Faso ces deniers temps. Si jusque-là, on peine à indexer avec exactitude les actions qui occasionnent ces pertes en vie humaines qui ne cessent d’accroitre de jour en jour, alors, beaucoup soupçonnent les sites d’exploitations artisanales communément appelés orpaillages.

Certains, arrivent à dire que les sites d’orpaillages constituent des bases pour les terroristes, d’autres soutiennent que les sites d’orpaillages sont une source de financement des terroristes. Aujourd’hui, nombreuses sont les voix qui s’élèvent pour revendiquer la fermeture de ces sites, pour assurer au pays sa quiétude d’antan.

S’il n’est pas chose facile de marquer une croix sur cette activité tant pourvoyeuse d’emplois qu’un important pilier de l’économie du pays des Hommes intègres, il est de bon ton de trouver un terrain pour que l’orpaillage soit bénéfique à tous.

« Nous savons que nous sommes dans une période d’insécurité. Nous savons également que les sites d’orpaillages sont partout, mais, nous pensons que les terroristes peuvent se mélanger aux orpailleurs, avoir l’argent, s’armer, et se lever faire la guerre dans notre pays. Donc, nous pensons qu’il est important d’échanger avec les orpailleurs, pour savoir comment se portent les sites dans les régions. 

Lire aussi 👉👉 « Les sites d’orpaillage peuvent constituer des bases terroristes » (Colonel-Major Z. Blaise Ouédraogo)

Nous savons que nous ne pouvons rien faire sans les acteurs sur le terrain, c’est eux qui sont sur le terrain, donc nous avons besoin d’être avec eux, d’échanger avec eux pour savoir quelle est la situation et envisager ensemble des situations idoines.

Comme vous le savez, les sites d’orpaillages sont partout au Burkina, je sais que dans cette région il y a au moins quatre sites qui sont au niveau de la région du plateau-central, et il est normal que nous puissions connaitre les préoccupations des orpailleurs de cette région », mentionne Moïse Ouédraogo, secrétaire général de la région du plateau central.

Maurice Ouédraogo, secrétaire général de la région du plateau central

Après la cartographie des sites d’orpaillages qui a été faite en 2018 par l’ANEEMAS, plus de 800 sites d’orpaillages ont été dénombrés au Burkina, des dires de Jacob Ouédraogo, directeur général de l’ANEEMAS.

Sur ces 800 sites, plus de 600 étaient actifs. Mais, aujourd’hui, moins de 100 sites sont maitrisés et contrôlés par l’administration. « Un travail de fond est à faire donc, pour redonner vie à ce secteur », conclut-il.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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