RDC : Troisième journée de manifestation pour le départ de la MONUSCO

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RDC – Des populations de l’Est du pays sont à leur troisième journée de manifestations pour réclamer le départ immédiat de la Monusco. Ces manifestations se soldent par des affrontements meurtriers. Au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées lors de ces deux jours précédents de manifestations.

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Pour la troisième journée consécutive, les manifestants dans l’Est de la République Démocratique du Congo accusent la force de maintien de la paix des Nations Unies Monusco de ne pas suffisamment protéger les populations civiles.

Constate Kanane, un manifestant intérrogé par Africanews a confié ceci : « Le Congo est notre patrimoine. Le Congo est pour les Congolais. Depuis que la MONUSCO (mission de maintien de la paix de l’ONU) est là, ils n’ont rien fait, rien, rien ! Les gens sont égorgés (tués) tous les jours et alors que nous sommes censés avoir une mission de l’ONU pour assurer la sécurité de la population, la population est massacrée, elle est tuée comme des moutons en présence de cette MONUSCO là. »

A sa suite un autre manifestant Muhindo Ndoole a abondé dans le même sens : « Quand ils (les casques bleus) rentreront chez eux, nous allons nous occuper nous-mêmes des choses. Ils disent qu’ils n’ont pas les moyens de combattre le M23 (groupe rebelle), alors nous allons nous défendre par nous-mêmes. S’ils (l’ONU) ne partent pas aujourd’hui, nous allons continuer à manifester jusqu’à ce qu’ils le fassent », a-t-il déclaré.

Ces manifestations ne sont pas isolées en ce sens que ces Congolais réclament depuis plusieurs années le départ de forces de l’ONU présentes sur leur sol.

La partie orientale de la RDC, réputée riche en minerais, abrite une galaxie de groupes rebelles et de groupes d’auto-défense. Cette situation perdure malgré plusieurs opérations d’urgence menées par une force conjointe des armées du Congo et de l’Ouganda. Les civils de l’Est ont également dû faire face à la violence des rebelles djihadistes liés au groupe État islamique.

A ce jour la Monusco compte plus de 16000 soldats après avoir fermé son bureau dans les régions congolaises du Kasaï central et du Tanganyika.

Dernièrement les combats se sont intensifiés entre les troupes congolaises et les rebelles du M23, provoquant une l’exode de 200 000 personnes.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Africanews

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