Bobo-Dioulasso : La SITARAIL ouvre une lucarne aux journalistes

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La SITARAIL a organisé une journée de visite de ses installations le jeudi 18 août 2022 à Bobo-Dioulasso. L’objectif recherché, selon son coordonnateur Alexis Ouédraogo est de montrer les efforts de modernisation de la société à la presse et aussi « faire mentir les accusations de délaissement du chemin de fer ». 

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C’est dans le souci de promouvoir une gestion transparente que le coordonnateur de SITARAIL Alexis S. Ouédraogo a initié cette journée de visite au profit des journalistes qui souhaite­-il serviront de relais auprès de la population.

Alexis. S. OUEDRAOGO, Coordonnateur de la SITARAIL

A cette population dont l’amélioration des conditions de trafic entre le Burkina et la Côte d’Ivoire constitue une priorité pour la SITARAIL, Alexis Ouédraogo rappelle que « derrière le chemin de fer que tout le monde voit, il existe une expertise assurée par des hommes et des femmes dévoués à la tâche ». 

La SITARAIL a créé une ecole de formation qui assure la diponibilité de ressources humaines qualifiées

De l’expertise

Dans le souci de consolider ses acquis et pérenniser l’existence de ces ressources humaines qualifiées, SITARAIL a procédé à la création de la 1ère Ecole supérieure des métiers ferroviaires (ESMF) en 2016 à Bobo-Dioulasso. Ladite école dispose de 40 dortoirs et autres commodités qui assurent un cadre d’apprentissage agréable pour les étudiants et leurs enseignants.

A la fin de leurs cursus, les spécialistes de l’ESMF répondent non seulement à la demande de SITARAIl, mais aussi au besoin du marché des emplois miniers et autres secteurs de croissance économique.

La SITARAIL a entrepris un programme de modernisation afin d’ameliorer sa contribution au developement

Selon Alexis Ouédraogo, les investissements de la SITARAIL vont au-delà de la formation professionnelle pour s’étendre à la maintenance régulière, l’équipement en outils de dernière génération et la réalisation d’infrastructures modernes du patrimoine du chemin de fer. « La SITARAIL dispose également de nombreux investissements afin de maintenir le matériel et les infrastructures en bon état ».

Respect des engagements

Cette « gestion adéquate » du patrimoine ferroviaire constitue un défi pour SITARAIL qui veut « faire mentir ces certaines personnes qui pensent que le chemin de fer est dans un état de délaissement total.

C’est un outil qui appartient aux Etats qui nous l’ont confié et nous allons le restituer aux termes de nos conventions en bon état », rassure le coordonnateur qui affirme sa disponibilité.  « Vous avez la preuve que nous ne sommes pas une structure fermée. Nous sommes prêts à recevoir et à échanger avec ceux qui le désirent », conclut-il.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

Encadré : Les perspectives de la SITARAIL

« L’un des pans de notre activité, notamment le trafic voyageur a été suspendu parce qu’avec cette pandémie (du covid-19), les autorités ont été obligées de fermer les frontières. Mais nous savons que c’est une activité importante et un outil d’intégration entre les populations de la Côte d’Ivoire et du Burkina.

Le renouvellement de la voie ferrée fait partie d’un vaste programme de modernisation que nous avons entrepris. La réflexion est en cours entre SITARAIL et les Etats. La dernière rencontre sur la mise en œuvre de ce programme ambitieux s’est tenue en début aout à Abidjan. Le programme de prendra en compte le renforcement des infrastructures et aussi le renouvellement du matériel. Je peux donc vous rassurer que l’avenir soit intéressant ».

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