Etat civil au Burkina : Le MATDS et le ministère de la santé s’activent pour une meilleure gestion
Des acteurs de l’état civil des communes des 13 régions du Burkina Faso ont été outillés sur le dispositif actualisé d’enregistrement des faits d’état civil et de suivi-évaluation de la stratégie nationale de celui-ci le mercredi 7 septembre 2022. C’était à Bobo-Dioulasso au cours de l’atelier régional organisé par le ministère en charge de la décentralisation en collaboration avec celui en charge de la Santé.
Le Burkina Faso, dans le cadre de l’amélioration du système de gestion de son état civil, a adopté en 2012, une Stratégie Nationale de l’état civil (SNEC) assortie d’un plan d’actions. A l’issue de plusieurs révisions et réadaptations, le ministère en charge de la décentralisation en collaboration avec celui en charge de la santé ont arrêté un nouvel outil de collecte basé sur une collaboration.
C’est à cet effet qu’elle a initié des ateliers régionaux, dont celui qui s’est tenu ce mercredi 7 septembre 2022 à Bobo-Dioulasso, pour renforcer les capacités des acteurs concernés dont des médecins, des présidents des délégations spéciales, des chefs de service des états civils, etc.
Cette formation a porté sur la maîtrise du protocole d’enregistrement des faits d’état civil et le suivi du guide de la mise en œuvre du protocole mais aussi le suivi et l’évaluation de la SNEC comme la indiqué Fatoumata Sié, directrice du suivi du centre d’état civil, de juridiction et des statistiques à la direction de la modernisation de l’état civil.
« Concrètement, il s’agit de former les acteurs de la chaîne de l’état civil sur le protocole. Le protocole prône comme vision l’enregistrement des faits d’état civil notamment des décès et des naissances. C’est-à-dire que chaque enfant qui naît dans un établissement sanitaire doit être enregistré », a-t-elle ajouté.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du Projet de Protection de l’Enfant en Situation d’Urgence (PESU) financé par l’UNICEF de connivence avec l’Union Européenne et l’ONG EDUCO à hauteur de 437 millions de Francs CFA. Il vise selon le coordinateur projet d’EDUCO au Burkina Faso, Sam Joseph Dabiré, à renforcer les capacités des services d’état civil au pays des hommes intègres.
« Le ministère de l’administration territoriale et le ministère de la santé ont signé un protocole depuis 2019. Il était donc important que ce protocole puisse être vulgarisé et que les acteurs puissent s’en approprié afin que cela puisse être effectif sur le terrain ; d’où cette rencontre. Les spécialistes et experts de la direction de la modernisation et de la santé vont animer durant deux jours une section à l’intention de ces acteurs », a-t-il fait savoir.
A l’issue de cet atelier régional, des phases pilotes toujours pour le même objectif, seront tenues dans plusieurs autres régions du Burkina Faso.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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