Burkina : « L’injustice est la sève nourricière actuelle du terrorisme » (Boris Guissou)

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Les sympathisants du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana ont animé un point de presse ce mardi 11 octobre 2022 à Ouagadougou pour exiger sa libération. Pour eux, c’est loin d’un dossier judiciaire.  

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Des sympathisants du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana mis aux arrêts depuis le 10 janvier 2022 pour des chefs d’accusation d’atteinte à la sûreté de l’État et de blanchiment de capitaux, ont une fois de plus exigé sa libération.

Boris Guissou, membre des sympathisants de la libération du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, a rappelé plusieurs faits qui montrent la bravoure de leur leader notamment dans l’attaque de Bah le 23 octobre 2019 et celle de Tongomayel le 22 septembre 2019.

Les sympathisants du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana ont animé un point de presse

« Le parcours militaire du lieutenant-colonel Zoungrana n’a plus besoin d’être évoqué ici. Mais si on s’en tient à ses faits de guerre et à son esprit de sacrifice pour la Patrie, on doit regretter que toute une nation manifeste à travers son système judiciaire ou politique une telle ingratitude à même de tuer en chacun des soldats sur le terrain l’esprit de sacrifice pour la nation », a-t-il déclaré.

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En revenant à son dossier, Boris Guissou a signifié que c’est « loin d’être un dossier judiciaire ».  « Arrêté le 10 janvier 2022 pour complot contre la sureté de l’État, le Lieutenant-colonel croupit en prison depuis 10 mois sans que le juge d’instruction ne lui ait jamais signifié aucune preuve jusqu’à ce jour.  

De mensonge en mensonge, d’acrobatie en acrobatie, la hiérarchie politique et militaire en est arrivée au ridicule en évoquant un blanchissement de capitaux qu’il peine jusqu’à présent à démontrer », a-t-il souligné.

Pour lui, après son arrestation pour complot contre la sureté de l’État, deux nouveaux coups d’État ont été consommés et plébiscités. « On est en droit de dire que l’injustice est la sève nourricière actuelle du terrorisme au Burkina Faso », a lancé Boris Guissou. A l’écouter, sur près de 40 personnes auditionnées dans le cadre de l’enquête, personne n’a témoigné à charge contre le lieutenant-colonel Zoungrana.

Par ailleurs, il a indiqué que lors de son arrestation, une somme d’argent empruntée à une institution financière et le document du prêt contracté contre hypothèque d’une attestation de terrain sis en zone non lotie, des objets de valeurs appartenant à sa famille ont été emportés sans une déclaration en justice.

Souleymane Bologo, venu de Ouahigouya

Pour les sympathisants du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, si dans les jours à venir le dossier n’est pas examiné et suivi d’effet de libération, ils vont descendre dans la rue. Souleymane Bologo, venu de Ouahigouya a tenu à faire un témoignage sur la bravoure du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana. « Nous connaissons la bravoure de ce combattant. Nous exigeons sa libération. On ne garde pas une compétence en prison », a-t-il suggéré.

Jules César KABORE 

Burkina 24 

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