Burkina Faso : Des réflexions pour améliorer le système alimentaire

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Une coalition d’organisations de la société civile et leurs partenaires ont organisé un atelier ce jeudi 13 octobre 2022 à Ouagadougou, pour discuter des systèmes alimentaires actuels en faveur des populations burkinabè. Il est attendu des participants et l’ensemble des parties prenantes entrant dans le domaine du secteur agricole et du système alimentaire durable, de faire des recommandations afin de parvenir à mettre à disposition des populations de la nourriture en quantité et en qualité. 

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A la suite du sommet des nations unies sur les systèmes alimentaires qui a eu lieu en septembre 2021 et les concertations nationales de juin-juillet 2021, l’analyse des systèmes alimentaires burkinabè a démontré que ceux actuels malgré les grandes potentialités dont le pays dispose, ne lui permettent pas d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des Burkinabè et cela, à cause de plusieurs facteurs ; a fait savoir d’entrée Souleymane Yougbaré, chargé de mission au Conseil National de l’Agriculture Biologique (CNABio).

Au sortir de ces différentes concertations datant de 2021, une feuille de route du Burkina Faso pour la construction des systèmes alimentaires durables, équitables et résilients a été adoptée. Afin de mettre en œuvre cette importante feuille de route, le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales, la Confédération Paysanne du Faso, le Conseil National de l’Agriculture Biologique, et Yooab Laada ont organisé ce jeudi 13 octobre 2022, un atelier à ce sujet, pour qu’il y ait de l’action et du changement.

L’occasion sera donnée aux participants de l’atelier de discuter, du système alimentaire durable, de comment résoudre le problème, de comment mobiliser les ressources et enfin, réfléchir à comment mettre en place des stratégies.

« Ce qu’on peut retenir aujourd’hui, c’est que c’est le moment pour dire que nous avons des propositions concrètes, nous avons des évidences sur la table et nous sommes prêt à divulguer tout cela, à accompagner et assurer la mise en œuvre de tout ce que nous avons au profit des populations », a expliqué Jules Gayes, facilitateur du groupe de travail AESAN-SPONG.

A entendre Marc Gansonré, secrétaire général de la Confédération Paysanne du Faso, pour aller vers l’avenir, il faut la participation de tous et avoir une méthodologie claire de travail.

Marc Gansonré, secrétaire général de la Confédération Paysanne du Faso
Marc Gansonré, secrétaire général de la Confédération Paysanne du Faso

« Il nous faut de travailler sur la valeur ajoutée de la production pour que le producteur qui est dans son champ puisse aussi vivre dignement de ce qu’il est en train de faire. Aussi pour dire que pour renverser la tendance il faut que nous ayons du courage d’avoir une volonté d’aller de l’avant et c’est une volonté politique. Il faut que nous ayons des politiques et des orientations cohérentes qui puissent entrainer ce développement harmonieux dont nous avons besoin », a-t-il développé.

A la fin des séances de travail, les recommandations et les perspectives qui en découleront seront mises dans un document qui sera acheminé à qui de droit pour un changement effectif.

Flora KARAMBIRI

Burkina 24

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