Éducation non formelle au Burkina : Les acteurs en formation sur le nouveau modèle du CENF-VS
Des coordonnateurs du consortium KARABTA, du Forum des éducatrices africaines (FAWE), du Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Éducation (ROCARE), des cadres des services centraux du MENAPLN et ses partenaires sont outillés du 19 octobre au 21 octobre 2022 sur l’expérience des centres passerelles du Centre d’Éducation Non Formelle à visée scolaire (CENF-VS), à Ouagadougou.
Dans le cadre de l’expérimentation du projet « Nouveau modèle de classes passerelles pour améliorer l’apprentissage des enfants et des jeunes déscolarisés », des coordonnateurs du consortium KARABTA, du Forum des éducatrices africaines (FAWE), du Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education (ROCARE) ont 3 jours pour assimiler les contours de cette nouvelle donne.
Il s’agit pour les acteurs de s’approprier les contenus de ce programme qui, selon Kirassai ZIO, directeur général de l’éducation non formelle, est un projet qui se veut « innovant et générateur de connaissances pour relever les défis de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle dans la sous-région dans un contexte de crise sécuritaire, socio-politique, sanitaire et de catastrophes naturelles ».
C’est donc à cet égard que la formation porte sur le nouveau modèle notamment sur ses contenu et approche pédagogique, sa gouvernance, ses infrastructures nécessaires, et les équipements du personnel requis. « Cet atelier fait suite à une étude menée par le consortium.
L’étude a débouché sur un nouveau modèle de classes passerelles pour les enfants de 9 à 12 ans. Donc l’objectif aujourd’hui c’est d’échanger avec ces acteurs sur ce modèle dénommé Centre d’éducation non formelle à visée scolaire », a expliqué Kirassai ZIO
Cette étude qui fait objet de formation a été menée par un Malien et une Burkinabè (Bernadette Dao/Sanou). Son expérimentation se fera dans deux centres notamment le centre de l’éducation non formelle de Saaba et celui de Pissy dans le Bazega.
L’atelier de formation a été présidé par le Secrétaire général du ministère de l’éducation nationale Ibrahim Sanon. Au président d’appeler les acteurs à le suivre avec intérêt au regard de sa nécessité.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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