L’ACFAD outille les journalistes sur la santé sexuelle et reproductive des femmes et des jeunes filles
L’Association cœur des femmes actives pour le développement (ACFAD) a tenu une rencontre d’information et d’échanges au profit des Hommes de médias ce samedi 22 octobre 2022 à Ouagadougou. Les échanges ont porté sur les droits en santé sexuelle et reproductive des femmes et jeunes filles.
Dans sa dynamique de défendre les droits des femmes, L’Association cœur des femmes actives pour le développement (ACFAD), a pu bénéficier du soutien de Urgent Action Fund Africa (UAF-AFRICA) pour la mise en œuvre de son projet « alliance féminine pour la promotion des droits et la santé sexuelle et reproductive des femmes et adolescentes (Alliance Plaidoyer) ».
Un projet dont la charte stipule entre autres activités un renforcement de capacités des journalistes sur les questions relatives aux droits en santé sexuelle et reproductive des femmes et des jeunes filles. Ce, dans le but d’informer les populations sur les textes en vigueur en la matière.
« Après cette formation, on a encore des sorties terrain des femmes pour sensibiliser les femmes et les populations en général. D’autres actions seront menées dans les radios et télévisions pour toujours porter haut notre message par rapport aux droits en santé sexuelle et reproductive », a expliqué Elise Traoré/Sanon présidente de l’ACFAD.
Ainsi, la rencontre a permis au communicateur, Souleymane Sankara, d’échanger avec les participants sur la constitution qui reconnaît le droit à tous. Par la suite, il a énuméré certaines lois en vigueur favorables aux droits en santé sexuelle reproductive de la gente féminine.
Il s’agit entre autres de la loi portant répression et réparation des femmes victimes de violences ainsi que leurs prises en charge. Et aussi les cas d’avortement autorisé par la loi au Burkina Faso qui concerne uniquement le cas d’inceste, le cas de viol ou quand la vie de la mère est en danger.
Tous cela pour que les journalistes soient les relais auprès des populations et que ces derniers s’approprient ces différentes lois. « Les populations ne connaissent pas. Souvent on vote les lois mais à la base il y a une méconnaissance qui font que les questions culturelles priment sur nos lois actuellement au Burkina Faso », a déploré Souleymane Sankara.
Pour rappel, l’Association cœur des femmes actives pour le développement (ACFAD) a été créée en 2018. Elle a pour objectif de venir en aide aux femmes et aux jeunes filles en difficulté en ce qui concerne le droit à la santé sexuelle et reproductive.
Aminata Catherine SANOU
Burkina 24
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